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Malaisie

Voyage effectué en Avril 2014

La Malaisie offre une image paisible de l'Asie du Sud-Est. Le pays est coupé en deux, tant sur le plan géographique et administratif (Malaisie occidentale dans le prolongement de la Thaïlande, Malaisie orientale au nord de l'île de Bornéo) que sur le plan touristique. La partie ouest propose un aspect classique, tandis que la partie est distille un parfum d'aventure, avec une couleur « amazonienne » grâce à ses forêts tropicales. Au carrefour des mondes asiatique et musulman, la Malaisie demeure Ã  l’écart des grands axes touristiques qui sillonnent la région. Pourtant, ce pays ouvert sur le monde et tourné vers la modernité regorge de trésors naturels et culturels.

C'est ici pour retrouver notre itinéraire !

Retrouver nos reportages en images dans la rubrique "Les albums photos" ...

Récit de notre périple ...

Carte d'identité

Présentation rapide du pays

Avant de partir ...

Formalités, valise ...

Lord of the Ringgit

Parlons un peu d'argent ...

Durée du voyage

Combien de temps partir ?

Son Histoire

Les événements marquants

Arts et culture

Histoire de se cultiver

Faune et flore

C'est différent de chez nous

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Prologue

Pourquoi cette destination ?

La Malaisie offre une image paisible de l'Asie du Sud-Est. Le pays est coupé en deux, tant sur le plan géographique et administratif (Malaisie occidentale dans le prolongement de la Thaïlande, Malaisie orientale au nord de l'île de Bornéo) que sur le plan touristique. La partie ouest propose un aspect classique, tandis que la partie est distille un parfum d'aventure, avec une couleur « amazonienne » grâce à ses forêts tropicales. Au carrefour des mondes asiatique et musulman, la Malaisie et Singapour demeurent à l’écart des grands axes touristiques qui sillonnent la région. Pourtant, ces deux pays ouverts sur le monde et tournés vers la modernité regorgent de trésors naturels et culturels.
Jungle primaire intacte depuis des millions d’années et îles bordées de plages de sable blanc, frénésie des rues de Kuala Lumpur et charme suranné de la vieille ville de Penang, tours jumelles les plus élevées de la planète et maisons longues tribales nichées le long des rivières : La Malaisie revêt une multitude de visages. A l’image de sa population, mosaïque ethnique composée de Malais, de Chinois, d’Indiens et des descendants de nombreuses tribus aborigènes, elle accueille le voyageur de son chaleureux sourire. Berceau de la civilisation perdue de l’Empire hindo-bouddhiste de Langkasuka et des premiers sultanats du Sud-Est asiatique, cette terre d’aventure, paradis de l’écotourisme et de la plongée sous-marine, séduit tout autant par son authenticité que par sa capacité à s’adapter aux défis posés par le XXIe siècle. 
A l’extrémité sud de la péninsule, la trépidante ville-Etat de Singapour, malgré son caractère résolument chinois, accueille également d’importantes minorités malaise et indienne totalement libres et intégrées. Cet ancien repaire de pirates, devenu le joyau de la colonisation britannique dans la région, a pris son envol dans les années 1960 en s’émancipant de la tutelle de son voisin malaisien. Dragon asiatique au développement économique fulgurant, Singapour cache néanmoins derrière ses airs de modernité des traditions ancestrales bien vivantes dans une ambiance unique où cohabitent technologies de pointe et géomancie chinoise.
Bienvenue en Malaisie, dans un monde qui ravit les amoureux de la nature, randonneurs, plongeurs, spéléologues ou botanistes, les passionnés d’ethnologie, d’archéologie ou d’histoire, les gourmets et toutes les personnes sensibles au charme de cet Orient éternel qui n’en finit pas de faire rêver des générations de voyageurs et d’aventuriers.

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Malacca

26 avril 2014

Arrivée à l’aéroport de Kuala Lumpur à 06h10. Accueil à l'aéroport puis transfert à la gare routière où nous prenons un bus de ligne en direction de Malacca. A notre arrivée, transfert à l’hôtel.

Suspendue dans le temps, Malacca séduit pour sa diversité culturelle, ses vestiges coloniaux et sa gastronomie réputée, où s’entremêlent toutes les saveurs malaises. Jusqu’au XIVe siècle, elle n’était qu’un village de pêcheurs. Développée par un prince hindou, elle devint un carrefour des routes maritimes reliant l’Océan indien à la mer de Chine. Elle fut successivement habitée par les colons chinois, portugais, hollandais, anglais, islamisée puis évangélisée, Malacca jouit d’un métissage important et d’un riche passé historique, qui se retrouvent dans son architecture pittoresque. Elle est classée au patrimoine mondial de l’Unesco et est une des destinations les plus recherchées de Malaisie.
Dans la journée, puis durant la soirée, cette magnifique ville se laisse facilement découvrir …

Chinatown est le quartier immanquable, le cœur de Malacca, qui abrite une importante communauté chinoise. On peut y admirer de magnifiques façades mais surtout des temples éblouissants, éclatants et bariolés. Le quartier est animé les vendredis et samedis soir par un marché nocturne. Non loin de là, marchez jusqu’au Temple Cheng Hoon Teng, le temple traditionnel chinois le plus ancien de Malaisie, qui fut bâti en 1646.

Le Stadthuys, l’hôtel de ville et résidence du gouverneur est le monument le plus emblématique de la ville et le plus ancien monument hollandais en Asie puisqu’il date 1641. A proximité, la « place rouge » fut ainsi nommée à cause de la couleur des nombreux bâtiments qu’elle comprend. L’ensemble du quartier est d’époque hollandaise et l’architecture rappelle celle d’Amsterdam. Vous pouvez visiter l’église qui fut bâtie en 1753. La Porta de Santiago fut une splendide forteresse, construite en 1511 par les Portugais.

Sur la colline où se trouve le quartier colonial de Bukit Saint Paul, visitez l’Eglise Saint-Paul, qui offre une vue superbe sur Malacca. En toile de fond : la mer, le fameux détroit de Malacca et un très bel aperçu de la ville. Le Palais du Sultan, transformé en musée, mérite également de s’y attarder.

Bukit Cina est le plus grand cimetière chinois hors de Chine datant du XVIIème siècle.

Visite de la rue Harmony, qui comporte un magnifique temple chinois Chen Hoon Teng, qui fut construit en 1946 avec des matériaux importés de Chine. Sous ses toits travaillés, cohabitent trois doctrines majeures : le bouddhisme, le taoïsme et le confucianisme. Vous pouvez voir également un temple indien, Sri Poyyatha Vinayagar et la mosquée Kapitan Kling.

Baladez-vous dans la rue Jonker Street, connue pour abriter 140 boutiques de l’avant-guerre, des salons de coiffure et d’acupuncture, des magasins de souvenirs mais également des échoppes où sont vendues des herbes médicinales chinoises.

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Kuala Lumpur

27 au 28 avril 2014

Le matin du 27, transfert à la gare routière où nous prenons un bus de ligne jusqu'à Kuala Lumpur. A notre arrivée, transfert à l’hôtel. Nous partons ensuite pour une première visite de la capitale.

Dans un pays au carrefour des cultures, Kuala Lumpur est une capitale ouverte et chaleureuse, qui offre une belle part à toutes les communautés qui composent la population malaise. Parcourir cette ville si diversifiée est extrêmement enrichissant : le cœur colonial Merdeka Square, l’effervescente Chinatown, les paisibles Lake Gardens, le quartier branché Bangsar Baru … Vous serez étonnés de l’architecture audacieuse de la ville, qui a su conserver de nombreux îlots de paix grâce aux beaux espaces verts qui la jalonnent.

Grâce à cette visite, vous avez un aperçu de la totalité de la ville : entre modernisme sophistiqué et charme de ses demeures coloniales. Le métro reste par ailleurs un très bon moyen de locomotion, propre, rapide et qui dessert bon nombre de sites ... 
* Les tours Petronas, ces tours jumelles sont le symbole de la Malaisie et de sa capitale. Ces deux aiguilles d’acier de 88 étages renferment un centre commercial de luxe. Vous pourrez marcher sur le Skybridge qui les relie à 170 mètres du sol. Une vue à couper le souffle s’offre alors à vous ! 
* Le quartier de Chinatown, avec ses petites rues jalonnées de commerces colorés d’où s’échappent des odeurs d’épices et de fruits aux saveurs inconnues. Ne manquez pas Jalan Petaling, la rue couverte de Chinatown, palpitante et animée, ainsi que les temples Sri Mahamariamman, un grand temple hindou et Sze Ya, un temple taoïste.
* Merdeka Square, où a été proclamée l’indépendance de la Malaisie, le 16 Septembre 1963. Cette place est entourée de beaux monuments architecturaux et dégage une aura paisible.
* Les Lake Gardens, des jardins aménagés par les Britanniques où se trouvent le parc aux oiseaux, le superbe musée des Arts islamiques ou encore la Masjid Negara, une mosquée magnifique dont le plan général s’inspire de la grande mosquée de La Mecque.
Pour la deuxième journée de visite, nous souhaitons nous imprégner de cette ville paradoxale, qui se veut tumultueuse comme toute capitale asiatique mais qui, au final, est très sereine grâce à la nature omniprésente qu’elle abrite…
* La Menara KL, la tour de télévision, haute de 421 mètres, qui offre la plus haute vue sur la ville. 
Une visite impressionnante, qui vous permet d’avoir un panorama complet sur Kuala Lumpur.
* Little India, qui vous transportera ailleurs, dans un monde chatoyant où la multitude de petits commerces vous propose des tissus et saris ou des objets scintillants en tous genres. Une agréable balade à pied dans une atmosphère chaleureuse et pittoresque !
* Promenez-vous dans Kampung Baru, un quartier traditionnel qui a su garder son identité et un aspect de village avec ses maisons en bois de style malais ainsi que ses beaux jardins. Non loin de là, ne manquez pas le marché très vivant de Chow Kit.Pour ceux qui aiment le shopping, vous trouverez de nombreux centres commerciaux géants à Kuala Lumpur.

Monnaie : La monnaie utilisée à Kuala Lumpur est le ringitt malaisien.
Fête nationale : 31 août
Décalage horaire : Lorsqu'il est midi en France, il est 18h en été à Kuala Lumpur et 19h en hiver.
Langue officielle : Malais
Religion : La majorité des habitants de Kuala Lumpur sont des musulmans sunnites. Le bouddhisme et le taoïsme sont également bien représentés.

Population
Nombre d'habitants : Kuala Lumpur compte environ 1,85 millions d' habitants

Types de climat : La ville de Kuala Lumpur connaît un climat équatorial avec des températures élevées toute l'année.
A Kuala Lumpur, les précipitations sont abondantes d'octobre à décembre et de mars à mai.

Géographie : Située à l'ouest de la péninsule malaisienne, Kuala Lumpur est à 45 km de la côte, au confluent des fleuves de Gombak et de Klang.

Superficie : La ville de Kuala Lumpur s'étend sur 243 km²

A ne pas manquer lors de votre séjour sur Kuala Lumpur :
- le palais royal
- le Musée national
- le Musée de la civilisation islamique
- la Galerie d'art national
- le Musée Craft
- le monument du Sultan Abdul Samad
- le marché central
- le Lake Gardens
- les tours Petronas
- la mosquée Jamek
- la tour Menara Kuala Lumpur des télécoms pour sa vue panoramique
- le quartier de Bukit Bintang
- le quartier de Chinatown
- les grottes de Batu

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Cameron Highlands

29 au 30 avril 2014

Après un délicieux petit-déjeuner, transfert à la gare routière afin de prendre un bus de ligne pour partir en direction des Cameron Highlands. L’occasion de partir à travers les routes sauvages et verdoyantes de Malaisie. Situées à 1600 mètres d’altitude, les Cameron Highlands offrent de l’air frais à tous ceux qui désirent se reposer de la chaleur humide et étouffante de Malaisie. Cette région est une bénédiction naturelle, une merveille de sérénité, aux paysages époustouflants.
L’après-midi, en fonction de l’horaire d’arrivée, vous pouvez visiter le temple Sam Poh, un site insolite dédié à un amiral chinois du XVe siècle. Ce temple bouddhique, classique et coloré, offre l’occasion d’avoir une belle vue sur la région.
Le lendemain, après le petit-déjeuner, vous avez la possibilité de partir pour une visite de la région des Cameron Highlands, qui furent utilisées comme lieu de villégiature par les anglais lors de la colonisation. Lors de cette journée, vous découvrirez tout l’art de la culture du thé, en visitant une plantation de thé comme le Sungai Palas. Vous saurez tout sur cette intrigante plante et vous pourrez même, si vous le désirez, déguster l’objet de toutes les attentions. Au cours de votre promenade, vous découvrirez les vallées des cactus et de la rose et vous pourrez visiter une ferme de papillons. Vos pas vous mèneront jusqu’aux villages des locaux, les Semais.
L’après-midi, vous pourrez partir pour une petite randonnée à travers la forêt jusqu’à une petite chute d’eau. Sur le chemin du retour, arrêtez-vous sur des marchés locaux où vous pourrez découvrir de nombreux délicieux fruits et légumes de la région.

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Ipoh

01 au 02 mai 2014

Après le petit-déjeuner, nous prenons un bus de ligne en direction de Ipoh.Ces deux jours à Ipoh sont utilisés pour visiter deux charmants points d’intérêt : le temple Sam Poh Tong, près d’Ipoh et la ville d’Ipoh.
Sam Poh Tong est une grotte calcaire impressionnante au sein desquelles un moine venu de Chine édifia un temple bouddhiste.
A 33 kilomètres d’Ipoh, si vous en avez le temps et l’envie, vous pouvez également découvrir le site de Gua Tempurung, une autre grotte de calcaire, longue de 2 kilomètres. Vous pourrez explorer la grotte, très humide, grâce à un système de plateformes.
Ipoh est une ville au charme colonial, qui fut très dynamique pendant l’époque coloniale anglaise. Aujourd’hui, Ipoh est une ville calme et paisible, abritant une des plus belles gares du pays et quelques belles demeures anciennes.

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Penang

03 au 04 mai 2014

Après le petit-déjeuner, nous partons ce matin en bus en direction de la mythique île de Penang.

Nous arrivons à Penang dans la matinée, après avoir traversé le troisième plus long pont du monde, qui relie Penang à la péninsule malaise et nous visitons le temple Wat Chayamang Kalaran qui abrite un bouddha couché long de 33 mètres.

Surnommée la "perle de l’Orient", l’île de Penang est une terre de mythe. En effet, Penang fut longtemps un port anglais, sur la route du thé et de l’opium. C’est un petit bijou, au charme singulier qui accueillera ceux qui sont prêts à s’ouvrir à ses délices. Georgetown, sa capitale, renferme de nombreux vestiges coloniaux et la diversité culturelle qui y règne ne pourra que vous impressionner tant les différentes cultures s’accommodent avec harmonie.

L’effervescence des étroites ruelles, la lumière diffuse des lanternes en papier, les effluves épicées de piment et de curry mêlés à l’encens vous enchanteront. Georgetown, la capitale de Penang, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, est une ville incontournable qui marie l’Asie d’hier et d’aujourd’hui.
Parmi les sites à découvrir, nous recommandons :
* Les maisons traditionnelles chinoises dont la plus célèbre est Cheong Fatt Tze Mansion, construite en 1880 et qui est surnommée « la Maison bleue ».
* Koo Kongsi. Un Kongsi sert de point de ralliement aux chinois d’un même clan, cumulant les fonctions de temple et d’école. Ce très beau bâtiment, qui brûla lors de son inauguration en 1901 fut restauré de manière riche et luxueuse. 
* Le temple Kuan Yin Teng est le plus vieux temple bouddhiste de Penang. Il fut construit vers 1800 et demeure un bel endroit, toujours animé. 
* Le temple Sri Mariamman quant à lui, est un temple hindou, très coloré et surchargé de sculptures et autres ornements. 
* Le quai des clans est un curieux quartier, composé de maisons en bois sur pilotis. N’hésitez pas à vous promener sur les pontons en bois afin d’humer l’atmosphère de ces quartiers en construits sur la mer.
* Le musée de Penang qui évoque l’histoire de Penang et met en avant le caractère pluriethnique de la population malaise.
* Le célèbre Fort Cornwallis fut bâti à l’endroit où Francis Light débarqua en 1786. Non loin de là, jetez un coup d’œil à la tour de l’horloge, édifiée pour les 60 ans de la Reine Victoria. 
* Une fabrique de batiks, ces fameux tissus imprimés, très en vogue en Europe.
* Ponctuez ce tour de l’île par une visite en rickshaw, qui vous conduira à travers le dédale des rues de Georgetown.
En dehors de Georgetown, Penang recèle d’autres lieux incontournables :
* Laissez-vous conduire par le funiculaire de Penang Hill au sommet d’une colline qui vous offre une vue magnifique sur l’île. Une belle balade au vert est à effectuer pour redescendre à pieds à travers la jungle.
* Le temple de Kek Lok Si est le plus grand temple bouddhique de Malaisie. Il comporte de nombreux bâtiments que vous pouvez découvrir lors d’une belle visite.
* Enfin, ne manquez pas le plus grande réserve de papillons au monde, la Butterfly Farm, qui comprend 4000 spécimens de 120 espèces différentes.

Capitale : George Town
Religion : L'islam, le bouddhisme et l'hindouisme sont les trois religions principales pratiquées sur l'île de enang.

Nombre d'habitants : L'île de Penang compte environ 1,5 millions d' habitants

Climat : L'île de Penang connaît un climat chaud et humide tout au long de l'année. La saison des pluies s'étend 'octobre à avril.

Géographie : L'île de Penang est située dans le nord-est de la péninsule malaise, dans le détroit de Malacca. Elle fait partie de l'Etat de Penang qui comprend également une portion continentale. L'île de Penang est reliée au continent par un pont.

Superficie : L'île de Penang s'étend sur 293 km²

A ne pas manquer lors de votre séjour sur l'île de Penang :
- visite de la capitale George Town : Town Hall, la mosquée de Jalan Kapitan Keling, la cathédrale anglicane Saint George, la pagode chinoise de Kek Lok Si, Chinatown, Little India, Fort
Cornwallis, le quartier de Pulau Tikus
- la crête de Bukit Bendera
- le pont de Penang
- les plages de Batu Ferringhi, Tanjung Bungah, Teluk Bahang

Les plus :
- La capitale de l'île Penang est dynamique et culturellement intéressante
- Penang est une île facilement accessible
- Les températures de Penang sont agréables tout au long de l'année

Les moins :
- Les plages de Penang souffrent du développement touristique
- Le trafic est souvent surchargé dans la capitale de Penang

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Langkawi

06 au 09 mai 2014

Après le petit-déjeuner (le 06 mai), transfert jusqu'au port de Penang et ferry jusqu'à Langkawi, situé aux confins nord de la Malaisie, à la frontière avec la Thaïlande. De ses paysages féériques, Langkawi appelle à la rêverie et confond l’imaginaire. 

Emprunte des légendes de l’oiseau Garuda et de la princesse Mahsuri, les 99 îles de cet archipel mythique se parent de plages magnifiques, de couchers de soleil flamboyants et d’une jungle luxuriante. Après notre arrivée, transfert à l’hôtel et reste de la journée pour profiter de l’île.

Les îles de Langkawi sont entièrement recouvertes par une végétation dense, ce qui en faisait le repaire des pirates du détroit de Malacca.
Sur l’île principale, où nous résidons, nous effectuons de nombreuses balades dans la jungle, à la découverte de belles cascades, notamment les Telaga Tujuh. En levant les yeux, vous apercevrez souvent des singes, qui, curieux, vous observent, dans l’espoir que vous partagiez avec eux votre repas ! 

Ne manquez pas le cable car de Langkawi, un téléphérique impressionnant qui s’élève au dessus de la jungle et vous entraîne jusqu’à une plateforme au sommet, vous permettant d’avoir une très belle vue sur l’ensemble de l’île.

Partez pour une excursion en bateau vers les îles voisines, notamment Pulau Dayang Bunting, qui renferme un magnifique lac d’eau douce, au sien duquel il est possible de se baigner. Si vous avez de la chance, vous pourrez observer de nombreux aigles volant dans les cieux. 
Cet oiseau mythique est le symbole de l’archipel.

Profitez de votre dernière journée à Langkawi et de ses plages paradisiaques, avant de revenir sur son aéroport afin de prendre un vol en direction de Kuala Lumpur, puis retour au pays !

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Epilogue

Qu'est ce qu'on en retient ?

Si on devait résumer la MALAISIE :

M comme Médias : Les médias sont sous surveillance étroite en Malaisie. Les publications étrangères trop critiques à l’égard des gouvernements en place font parfois l’objet de pressions ou d’une restriction de leur diffusion.
Quelques journaux d’opposition sont néanmoins admis en Malaisie. Dans les deux pays, on trouve plusieurs quotidiens en anglais, en bahasa malaysia, en mandarin et en tamoul. Les anglophones pourront donc se tenir informés de la politique locale et internationale en lisant le Strait Times à Singapour et le New Strait Times en Malaisie. Les chaînes de télévision locales proposent des programmes dans les quatre langues citées ci-dessus. Les scènes de violence, de baiser et de nudité sont censurées en Malaisie par respect des croyances musulmanes. Les chaînes internationales, également soumises à la censure, comme TV5, CNN et la BBC sont disponibles par satellite.

A comme Arrivée : Les aéroports internationaux de Singapour et de Kuala Lumpur rivalisent de modernité. Les deux capitales se disputent le statut de plaque tournante aérienne du Sud-Est asiatique. La balance penche pour l’instant en faveur de la cité-Etat, où l’aéroport de Changi, véritable ville dans la ville, est équipé de supermarchés, de centres d’affaires ou de remise en forme, de salons de coiffure et même d’une salle de karaoke. Métro, bus et taxis permettent de rejoindre le centre-ville, situé à une vingtaine de kilomètres. Inauguré en 1998, à 75 kilomètres au sud de la capitale, le Kuala Lumpur International Airport est relié à Kuala Lumpur Sentral, la gare centrale, par un train express. La durée du trajet est de 30 minutes. De la gare, on peut prendre le métro ou un taxi pour se rendre au centre. Lorsque l’on voyage à plusieurs, il est plus économique de prendre directement un taxi à l’aéroport. Les coupons sont en vente dans le hall d’arrivée.

L comme Langues : En Malaisie, le bahasa malaysia est la langue officielle depuis l’indépendance. Mais les différentes communautés continuent à communiquer dans leur langue natale, cantonais, hakka ou hokkien pour les Chinois, hindi ou tamoul pour les Indiens. L’anglais reste couramment utilisé. A Singapour, anglais, mandarin, bahasa malaysia et tamoul sont les langues officielles.

A comme Antiquités : Les amateurs d’antiquités trouvent leur bonheur à Malacca, Penang et Singapour. Attention cependant à s’assurer de l’authenticité des pièces en Malaisie : des copies récentes sont parfois présentées comme des antiquités et les prix peuvent s’avérer exorbitants. Le long de la route qui mène aux Cameron Highlands, les aborigènes vendent quelques objets de vannerie, des peignes en bois ou en corne et des sarbacanes. Kuching, capitale de l’Etat du Sarawak, offre un vaste choix d’objets en bois sculptés par les Dayak.

I comme Informations touristiques : L’Agence nationale du tourisme malaisien, qui dispose de bureaux dans tout le pays et à l’étranger, édite de nombreux dépliants en français. L’Office national du tourisme de Singapour propose également des brochures aux visiteurs.

S comme Sécurité : Singapour a l’un des taux de criminalité les plus bas au monde. La Malaisie est également sûre. Prendre garde néanmoins aux pickpockets et aux voleurs qui agissent souvent à mobylette. Comme partout, il faut être vigilant, en particulier la nuit, surtout si l’on s’éloigne des endroits touristiques.

I comme Indépendance : Dépourvue de ressources naturelles, la cité-Etat s’est transformée après l’indépendance en une base manufacturière bénéficiant des activités commerciales liées à son statut de port franc. Le décollage économique des années 1970 a fait de Singapour le pays le plus riche d’Asie derrière le Japon. Aujourd’hui, une partie de l’activité industrielle a été délocalisée vers le Cambodge et la Birmanie, et l’économie Singapourienne se concentre autour de la technologie de pointe et surtout des services. Deuxième place financière du continent, deuxième port de la planète en terme de tonnage, l’île reste prospère, même si la récession mondiale de 2001 ne l’a pas épargnée.

E comme Economie : Résolument tournés vers l’avenir, les deux jeunes Etats ont connu un développement rapide et sont devenus les économies les plus prospères de la région. Terres d’influences diverses qui se sont superposées au cours de l’histoire, ils construisent pas à pas leur identité en défendant haut et fort sur la scène internationale les bienfaits de la cohésion sociale et du respect de l’autorité.
Depuis le milieu des années 1980, la Malaisie s’est lancée sur la voie d’une industrialisation rapide basée sur la production et l’exportation de composants électroniques et autres biens manufacturés. D’importantes réserves de pétrole et de gaz garantissent l’indépendance énergétique de la Fédération et procurent une source de devises importante, la Malaisie faisant partie du club des exportateurs. Sous l’impulsion de Mahathir Mohamad, Premier ministre de 1981 à 2003, le pays s’est doté d’infrastructures ultramodernes, particulièrement dans le domaine des transports. Il s’est également fixé l’objectif d’atteindre, aux termes du programme Vision 2020, le statut de nation pleinement industrialisée en 2020.

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Carte d'identité

Présentation rapide du pays

Nom officiel : Fédération de Malaisie
Situation : Au sud de la Thaïlande
Capitale : Kuala Lumpur
Monnaie : Le ringitt malaisien (RM)
Langue officielle : Le malais (bahasa) est parlé par un habitant sur deux
Nombre d'habitants : 25.7 millions habitants
Principales religions : Islam (officiel), bouddhisme, taoïsme, hindouisme, christianisme, sikhisme
Superficie : 329 758 km²
Densité : 64,9 hab./km2
Point culminant : Gunung Kinabalu, 4 101 m
Longueur des côtes : 4 675 km
Nature du régime : Monarchie parlementaire
Chef de l’Etat : Tunku Syed Sirajuddin
Chef du gouvernement : Abdullah Ahmad Badawi
Ressources naturelles principales : Pétrole, gaz naturel, huile de palme, bois, caoutchouc
Fête nationale : Jour de l'Indépendance, 31 Août (1957)
Décalage horaire : Lorsqu'il est midi en France, en Malaisie il est 18 h en été et 19 h en hiver.
Numéros utiles : Pompiers – 994 ; Police / ambulances - 999

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Avant de partir ...

Formalités, valise ...

Passeport et visa : Les voyageurs doivent se présenter munis d’un passeport valide au moins six mois après la date de retour et d’un billet de retour. Les citoyens de l’Union européenne, de la Suisse et du Canada n’ont généralement pas besoin de visa pour entrer en Malaisie ou à Singapour.

Formalités douanières : Il est obligatoire de remplir un formulaire d’immigration et de douane, dont une partie devra être conservée jusqu’à la sortie du territoire. La Malaisie octroie des permis de un à trois mois selon le mode d’entrée dans le pays et la nationalité des voyageurs. Singapour en accorde de 15 à 30 jours d’après les mêmes critères. Il est vivement recommandé de vérifier le tampon apposé par les autorités sur le passeport pour prévenir toute mauvaise surprise au moment du retour. Les voyageurs qui ont plus de 2 500 dollars en liquide sur eux devront le déclarer lors de leur entrée en Malaisie. Le trafic de produits stupéfiants est passible de la peine de mort.

Vols réguliers : La Malaisie et Singapour sont très bien desservies par les vols réguliers des grandes compagnies aériennes. Il est recommandé de lire attentivement les contrats proposés certains billets bon marché ne pouvant faire l’objet d’aucune modification.

Malaysia Airlines propose 5 vols directs par semaine au départ de Paris. La durée de vol est d’environ 12 heures. Air France,Thai Airways et Singapore Airlines desservent quotidiennement Kuala Lumpur avec une escale à Bangkok ou à Singapour.

Le prix des vols intérieurs est généralement meilleur marché lorsque les billets sont achetés en France.

Boucler sa valise : Mieux vaut emporter une garde-robe estivale. Les vêtements en coton amples et légers sont idéals pour se promener en ville. Il est préférable d’éviter les shorts et les décolletés, en particulier dans les Etats du Nord-Est, plutôt conservateurs, où il est de bon ton de se couvrir les jambes et les épaules. 

Dans les îles, maillots de bain et paréos sont de mise. Le port du monokini est très choquant pour les Malaisiens. Le bikini s’est toutefois généralisé sur les plages et au bord des piscines fréquentées majoritairement par les Occidentaux. Les femmes qui se baignent dans des endroits peu touristiques optent pour les maillots de bain une pièce. 

Une veste ou un pull sont nécessaires dans les stations d’altitude. Pour les randonnées dans la jungle, prévoir de bonnes chaussures de marche, un vêtement de pluie et un sac à dos. 

Une lampe torche est utile pour explorer les grottes. Ne jamais oublier de se protéger de la chaleur et du soleil. 

Les sprays anti-insectes, que l’on trouve sans problème en pharmacie, permettent de se protéger des moustiques.

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Santé

Il faut la préserver !

Aucun vaccin n’est obligatoire pour entrer en Malaisie. Il est néanmoins recommandé d’être à jour au niveau des vaccinations contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et la tuberculose. Il est également préférable de se faire vacciner avant le départ contre la fièvre typhoïde et contre l’hépatite A. pour ceux qui comptent se rendre dans la jungle ou en Malaisie orientale, un traitement préventif contre le paludisme est nécessaire.

Le risque de contracter la malaria sur la péninsule et dans les zones urbaines est réduit. La Malarone, très efficace et bien tolérée, offre à ce jour la meilleure protection. La prise quotidienne doit commencer la veille du départ et se poursuivre sept jours après le retour. Certains moustiques peuvent également transmettre la dengue, contre laquelle il n’existe aucune autre prévention que d’éviter de se faire piquer. Forte fièvre, éruption cutanée et violents maux de tête sont les principaux symptômes de cette maladie tropicale assez rare qui se soigne sans problème à condition d’être détectée.

Pour tout renseignement, consulter son médecin ou s’adresser à un centre spécialisé dans les maladies tropicales comme l’Institut Pasteur, 209, rue de Vaugirard, 75015 Paris ; tél. : 0145859021 ou Air France, Centre de vaccination Aérogare des Invalides, 75007 Paris ; tél. : 0141566600. 
Certains hôpitaux de province sont également pourvus de services spécialisés.
A Singapour, infrastructures sanitaires et hygiène alimentaire sont très proches des normes européennes.
On trouve également de très bonnes cliniques à Kuala Lumpur et dans certaines grandes villes Malaisiennes. Les hôpitaux des zones rurales sont nettement moins bien équipés. Il est déconseillé de boire l’eau du robinet mais indispensable de boire au moins deux litres d’eau par jour pour éviter la déshydratation. La nourriture ne pose généralement pas de problème. Mais certains plats très épicés sont plus ou moins bien tolérés selon les individus. Il est donc utile de se munir d’antidiarrhéiques et d’antiacides avant le départ. Ne pas oublier non plus désinfectant et antihistaminique en cas de petite blessure, de piqûre d’insecte ou d’allergie.

Quelques adresses utiles à conserver :
Ambassade de France à Kuala Lumpur - 192/196 Jalan Ampang - PO box 10700 - 50722 Kuala Lumpur
Tél.: [603] 205 355 00 - Web : http://www.ambafrance-my.org/

Ambassade de Malaisie, 2 bis, rue de Benouville, 75116 Paris ; tél. : 0145531185.

Ouvert du lundi au vendredi de 9 h 30 à 12 h 30 - mwparis@wanadoo.fr

Office national du tourisme de Malaisie, 29, rue des Pyramides, 75001 Paris ; Tél. : 0142974171 ; fax : 0142974169.
Ce centre met à la disposition des voyageurs des brochures sur les différentes régions de Malaisie. On y trouve également des petits guides thématiques sur les meilleurs sites de plongée ou sur les parcs nationaux.

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Lord of the Ringgit

Parlons un peu d'argent ...

Le ringgit malaisien (RM) est annexé depuis 1998 au dollar américain pour éviter les fluctuations importantes qui avaient été à l’origine de la crise financière de 1997. Un dollar américain équivaut à 3,80 ringgits. Un euro représente donc entre 4,50 et 5 ringgits. On ne trouve pas de devise Malaisienne en dehors du pays. Chèques de voyage et monnaies étrangères peuvent être convertis dans les bureaux de change ou dans les banques. Les cartes de crédit internationales permettent d’effectuer des retraits d’argent liquide dans les distributeurs entre six heures du matin et minuit. La plupart des établissements haut de gamme et des magasins acceptent les paiements par cartes. Les voyageurs utilisant ce mode de paiement devront néanmoins prendre garde aux piratages, malheureusement très fréquents.
Il est nécessaire de s’assurer auprès de sa banque que l’on est couvert en cas d’utilisation frauduleuse de sa carte. Il est également recommandé de garder les traces de tous les règlements effectués et de ne pas quitter sa carte bancaire des yeux afin d’éviter les copies d’empreintes à l’arrière des magasins. Ces problèmes n’existent pas à Singapour. Le dollar singapourien correspond à peu près à 0,50 €.
Le coût de la vie est beaucoup plus élevé à Singapour qu’en Malaisie. Un voyage sur la péninsule reste relativement bon marché, même si les prix sont plus élevés qu’en Thaïlande ou en Indonésie. Les voyageurs qui se rendent dans les pensions et qui se restaurent sur les marchés dépensent généralement moins de 30 € par jour. Les hôtels et les restaurants de classe internationale sont beaucoup plus coûteux. Les réservations de formules par l’intermédiaire de voyagistes sont souvent très avantageuses. Si vous voyagez de manière indépendante, n’hésitez pas à négocier les prix des chambres, surtout en saison creuse.

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Durée du voyage

Combien de temps partir ?

Plusieurs semaines sont nécessaires pour partir à la découverte de l’ensemble des richesses naturelles et culturelles du pays. La Malaisie péninsulaire est plus facile à parcourir que les deux Etats de Bornéo, dont la visite demande davantage de temps et d’organisation. Les amateurs de plongée sous-marine et de randonnée dans la jungle peuvent suivre des itinéraires spéciaux pour assouvir leur passion. Les Etats du Sabah et du Sarawak sont propices à l’écotourisme et aux inoubliables séjours dans les maisons longues des aborigènes.

Une semaine : C’est vraiment court, même si l’on se limite à la péninsule et à une courte halte dans la trépidante ville-Etat de Singapour. Les centres d’intérêt de la côte occidentale étant peu éloignés les uns des autres, on peut néanmoins se faire en quelques jours une idée de la richesse de l’héritage culturel malaisien. Kuala Lumpur et ses environs, la ville historique de Malacca et l’île de Penang - connue sous le nom de Perle d’Orient - sont les principales étapes du voyage. A moins que l’on préfère le repos sur les plages de Langkawi ou sur les îles paradisiaques de la côte est, selon la saison.

Deux semaines : Une quinzaine de jours permet de mieux découvrir les destinations phares mentionnées ci-dessus. On peut y ajouter, selon les goûts et les envies, une halte dans les Cameron Highlands pour admirer les plantations de thé, mais aussi une randonnée dans un parc national, comme celui du Taman Negara, très bien aménagé, ou encore un arrêt dans les villes et les villages traditionnels du Nord, où les coutumes malaises sont profondément ancrées.

Trois semaines et plus : C’est l’idéal, surtout si l’on envisage de sortir des sentiers battus ou de se rendre à Bornéo. La Malaisie orientale, moins visitée que la péninsule, est souvent considérée comme un pays à part. Kuching, capitale du Sarawak, est généralement la première étape d’un voyage dans cet Etat. En une dizaine de jours, il est possible d’apprécier les musées de la ville, de remonter la rivière Batang en vous arrêtant dans les maisons longues, et d’explorer le parc de Bako et les grottes de Niah. Pour l’Etat du Sabah, il faut compter au minimum une semaine pour gravir le mont Kinabalu - ascension qui se réalise en deux jours -, se rendre aux sources chaudes de Poring, visiter le centre des orangs-outans de Sepilok et enfin se reposer dans les îles en face de Kota Kinabalu.

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Son Histoire

Les évenements marquants

Berceau des sultanats de la région, la Malaisie s’est forgée, au gré des rebondissements de son Histoire, une identité unique au carrefour des mondes asiatique et musulman. A l’extrême sud de la péninsule, l’île de Singapour, dont la destinée fut longtemps liée à celle de son voisin, est depuis 1965 un Etat indépendant. En dépit d’une histoire millénaire, il fallut attendre le XXe siècle pour que la Fédération de Malaisie se structure et rassemble l’ensemble des territoires qui la composent aujourd’hui.

L’âge de pierre : Il y a près de 40 000 ans, l’« homo sapiens » d’Asie vivait dans les grottes de Niah à l’emplacement de l’actuel Etat du Sarawak, sur l’île Bornéo. Des traces d’habitat préhistorique ont également été retrouvées au Kelantan, dans le nord de la péninsule. Les récents travaux des archéologues suggèrent que la forêt vierge, loin d’avoir livré tous ses secrets, pourrait contenir de nombreux autres vestiges de ces civilisations de l’âge de pierre.

Les royaumes indianisés : Connue jusqu’en Europe dès le début du christianisme, la « péninsule d’or » attire bien des convoitises. Les commerçants indiens, à la recherche d’épices, de rotin et de camphre, sont les premiers à y poser le pied.
De petits Etats indianisés, probablement vassaux des Empires sud-est asiatiques de Funan et de Champa, voient alors le jour le long des rivières du nord de la péninsule. D’après les écrits chinois de l’époque, bouddhisme et hindouisme se côtoyaient dans le royaume prospère de Langkasuka. Des ruines de temples datant de cette époque ont été découvertes sur l’Etat actuel du Kedah. Au VIIe siècle, la région tombe sous le contrôle du grand royaume sumatrais de Srivijaya qui sera supplanté sept siècles plus tard par l’Empire javanais de Majapahit. Le nord de la péninsule passe alors sous influence thaïlandaise.

Création de Malacca : Les Malais considèrent la fondation de Malacca comme le véritable début de leur histoire. En 1400, Parameswara, prince déchu de Sumatra, s’établit dans ce village portuaire, décidé à y fonder un Empire malais aussi puissant que celui de Srivijaya. Situé stratégiquement sur le détroit du même nom au confluent des vents de mousson, le port de Malacca devient rapidement l’escale de prédilection des navires commerçant entre l’Orient et l’Occident. Les marchands y échangent épices, parfums, ivoire, tapisseries, soie et porcelaine, et viennent s’y approvisionner en résines et en bois récoltés dans la jungle de la péninsule.

Valeureux guerriers : Tirée des Annales malaises, fresque épique et historique écrite pendant l’âge d’or du sultanat de Malacca, la légende des guerriers Hang Tuah et Hang Jebat continue à enflammer les esprits. Désavoué par le sultan, le premier remet entre les mains du second son couteau magique avant de prendre le chemin de la forêt pour y être exécuté. Mais son bourreau lui laisse la vie sauve et le guerrier déchu disparaît. Hang Jebat, en possession de l’arme toute-puissante, lance une rébellion contre le sultan tyrannique. C’est alors que Hang Tuah réapparaît, récupère son arme et tue son ancien ami. Lequel de ces deux guerriers est le plus valeureux ? Hang Tuah, qui respecte les volontés de son sultan, ou Hang Jebat, qui combat l’injustice ? Le cÅ“ur des Malais semble pencher en faveur du premier… mais le second a aussi ses adeptes.

Le développement de l’islam : En 1409, la Chine des Ming dépêche sur place l’amiral Cheng Ho, chargé d’une promesse de protection de l’empire du Milieu face à la progression de l’empire du Siam au nord. Fort de ce soutien, Malacca étend son contrôle sur la majeure partie de la péninsule. C’est également à cette époque que l’islam se développe. Lorsque le petit-fils de Parameswara, Iskandar Shah, décide de se convertir, les royaumes malais deviennent des sultanats dont les dirigeants sont empreints d’un droit divin. Au milieu du XVe siècle, le sultanat de Malacca est à la tête d’un véritable empire, doté d’une redoutable armée de fidèles guerriers. Port commercial cosmopolite et prospère, Malacca est aussi un centre culturel rayonnant sur la région.

Malacca aux mains des Portugais : Le XVIe siècle voit l’arrivée des Européens désireux de prendre le contrôle de la route des épices. En 1511, les Portugais, sous le commandement de l’amiral Alfonso de Albuquerque, s’emparent de Malacca par la force. Le sultan et sa famille parviennent à s’enfuir et trouvent refuge dans le Sud à Johor, où s’établit un nouveau sultanat qui attaque sans relâche l’occupant. La politique d’évangélisation impopulaire des Portugais chasse les commerçants arabes et le rôle commercial de Malacca commence à décliner.

Prise de pouvoir des Hollandais : En 1641, les Hollandais, qui soutiennent le sultan de Johor, chassent les Portugais de Malacca au terme d’un siège long et difficile. Mais le déclin du port se poursuit, le nouveau maître des lieux lui préférant Batavia - l’actuelle Jakarta -, capitale de l’Indonésie. Souvent en proie à des luttes intestines, les sultanats de la péninsule doivent faire face aux attaques des Thaïs, venant du nord, et du royaume d’Aceh, implanté sur la grande île de Sumatra de l’autre côté du détroit de Malacca.

Les établissements des Détroits : A la recherche d’une escale pour la flotte commerciale britannique entre l’Inde et la Chine, le capitaine Francis Light s’établit en 1786 dans l’île de Penang, cédée par le sultan de Kedah en échange de sa protection. Quasi déserte avant l’arrivée des Anglais, la future « Perle de l’Orient » devient rapidement un port de libre-échange florissant. Une deuxième base commerciale est établie au début du XIXe siècle sur l’île de Singapour. Après la signature d’un traité avec les Hollandais, les Anglais récupèrent Malacca et les trois villes sont rassemblées dans les établissements britanniques des Détroits en 1826.

Colonisation britannique : La présence britannique sur la péninsule se développe au cours du XIXe siècle. En s’appuyant sur les souverains malais locaux avec lesquels ils signent des traités, les Anglais prennent le contrôle de l’économie et du commerce. En dépit de quelques révoltes, notamment dans l’Etat central du Perak, à la veille de la Première Guerre mondiale, la péninsule est devenue une colonie de la Couronne dont l’administration centrale est basée à Kuala Lumpur. Le nord de l’île de Bornéo est également passé sous domination anglaise.

L’impact colonial : Commerce maritime, plantations d’hévéas et exploitation des gisements d’étain font prospérer l’économie. Les changements apportés par les Britanniques, de l’apparition d’un réseau de transport au développement de la libre entreprise, sont considérables. Mais c’est sur le plan social que les implications sont les plus importantes. L’arrivée massive d’immigrants en provenance du sud de la Chine et de l’empire des Indes à la fin du XIXe et au début du XXe siècle est à l’origine du creuset culturel malaisien. Alors que les Chinois s’occupent du commerce et des mines d’étain, les Indiens des basses castes sont employés comme ouvriers dans les plantations. Moins nombreux, ceux des hautes castes se voient confier des postes administratifs. Quant aux Malais, à l’exception de l’élite issue des familles royales qui a sa place dans l’administration, ils demeurent dépendants de l’agriculture ou de la pêche.

Malais et Malaisiens : Tous les citoyens de la Fédération sont Malaisiens. Mais tous ne sont pas malais. Le terme « Malais » désigne le peuple qui habitait la péninsule avant l’arrivée des immigrants chinois et indiens lors de la colonisation britannique. Egalement appelés Bumiputra, « fils du sol », ils bénéficient de privilèges auxquels n’ont pas droit leurs concitoyens d’origine chinoise ou indienne. Participation malaise obligatoire dans le capital d’une société, prêts à taux préférentiels, bourses d’études, tout a été mis en Å“uvre pour aider la communauté malaise défavorisée économiquement après l’indépendance. Remettre en cause ce système était encore impensable il y a quelques années, mais ses effets pervers commencent à être dénoncés par les autorités qui tentent d’introduire le concept de « méritocratie ».

Occupation japonaise : La Seconde Guerre mondiale n’épargne pas la colonie. Fin 1941, les Japonais pénètrent au nord de la péninsule, dont ils prennent rapidement le contrôle. Les Anglais sont également forcés de les laisser s’établir sur Bornéo. L’occupation japonaise reste l’une des périodes les plus sombres de l’histoire du pays. Férocement opposés aux Japonais, qui avaient envahi leur terre natale dans les années 1930, de nombreux Chinois de la péninsule se regroupent au sein de la Malayan People’s Anti Japanese Army (MPAJA) pour combattre l’occupant. Ce mouvement armé d’inspiration communiste mènera une guérilla pendant toute la guerre.

L’indépendance : Lorsqu’ils remettent pied dans la péninsule après la capitulation japonaise, les Britanniques ne tardent pas à enclencher le processus d’indépendance. Soucieux de prendre leur destin en main et de ne pas être dominés par les immigrants chinois, les Malais créent en 1946 l’United Malay National Organisation (UMNO). De leur côté, les communistes chinois de l’ancienne MPAJA poursuivent leur guérilla et s’en prennent aux forces de la Couronne. En 1950, l’état d’urgence est déclaré. L’indépendance ne sera accordée que sept années plus tard, après la disparition de la « menace rouge ».

Naissance de la Fédération Malaisienne : Le 31/08/57, Tunku Abdul Rahman proclame à Kuala Lumpur l’indépendance de la péninsule, dont il devient le Premier ministre. Son pouvoir s’appuie sur une coalition qui rassemble trois partis représentant les principales communautés de la Malaisie. Au terme de longues tractations, la citoyenneté a été accordée à tous mais la Constitution garantit la primauté des Malais sur leurs concitoyens d’origine chinoise et indienne. 5 ans plus tard, les possessions britanniques de Bornéo et de Singapour rejoignent la péninsule et la Fédération de Malaisie est créée. L’Indonésie se lance alors dans une confrontation armée, qui tourne à la déroute, pour s’approprier le nord de l’île de Bornéo dont elle possède la majeure partie. Les Etats du Sarawak et du Sabah demeurent dans la Fédération mais Singapour s’en retire dès 1965 pour fonder une république indépendante.

La Malaisie indépendante : Les tensions entre les différentes communautés secouent la jeune Fédération. La division ethnique du travail encouragée pendant la période britannique reste profondément ancrée dans le tissu social. Début 70s, les Malais détiennent l’essentiel du pouvoir politique mais ne contrôlent que 1,5 % de l’économie. Le 13/05/69, Chinois et Malais s’affrontent dans les rues de la capitale. Ces émeutes font plusieurs centaines de victimes et forcent le Tunku à démissionner. Son successeur, Tun Razak, met en place une politique de discrimination positive destinée à rééquilibrer la richesse en faveur des Malais. Le décollage économique fait rapidement oublier ces problèmes. Les gouvernements successifs, et en particulier celui de Mahathir Mohamad, Premier ministre de 1981 à 2003, ont lancé le pays sur la voie de la modernisation, facilitant l’apparition d’une identité nationale, qui prend petit à petit le pas sur l’appartenance communautaire.

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Les Institutions

Comment ça se passe ?

Contrairement à leurs voisins tombés dans le giron communiste ou dans les griffes de régimes militaires, la Malaisie et Singapour sont des démocraties, inspirées du modèle britannique, dont les dirigeants sont désignés par la voie des urnes.

Monarchie constitutionnelle Malaisienne : Composé de 13 Etats et de deux territoires fédéraux qui disposent d’une large autonomie administrative, l’Etat malaisien est dirigé de fait par le Premier ministre et son cabinet, nommés par les représentants du Dewan Rakyat (Assemblée des Représentants) élus tous les cinq ans au suffrage universel. La fonction de chef de l’Etat incombe néanmoins au roi, le très respecté « yang di pertuan agong », désigné tour à tour par ses pairs parmi les neuf sultans de la péninsule. Garant des traditions malaises et chef des croyants musulmans, son pouvoir reste largement honorifique. Au niveau fédéral, les gouvernements locaux sont également nommés par une assemblée locale élue, et les sultans occupent la place symbolique de chef de leur Etat. Des gouverneurs sont nommés à la tête des quatre Etats sans sultan et des territoires fédéraux.

Stabilité politique : Au pouvoir depuis 1957, le Barisan Nasional, coalition composée d’une dizaine de partis caractérisés par leur représentation communautaire, domine la scène politique. L’United Malay National Organisation (UMNO), parti malais majoritaire devenu une véritable machine à gouverner, bénéficie d’un large ancrage populaire. Les postes les plus importants demeurent traditionnellement aux mains des Malais, même si les formations chinoises et indiennes participent au gouvernement. Les partis d’opposition, à l’exception du Parti Islam SeMalaysia (PAS) au pouvoir dans l’Etat du Kelantan, sont peu représentés, surtout depuis les élections de 2004 qui ont vu un raz-de-marée du Barisan Nasional, synonyme pour la plupart des Malaisiens de stabilité et de prospérité économique, en dépit de ses dérives autoritaires. Les thèses rigoristes du PAS, qui milite en faveur de l’établissement d’un Etat musulman, sont loin de faire l’unanimité dans la population malaise, qui adhère plus volontiers à la conception moderniste de l’islam défendue par l’UMNO et le gouvernement.

République Singapourienne : Nommé par un Parlement à Chambre unique élu au suffrage universel tous les cinq ans, le Premier ministre et son gouvernement dirigent la jeune République. Le président, désigné par le Parlement jusqu’en 1991, date à laquelle la Constitution a été modifiée pour que le vote émane des citoyens, a un rôle largement honorifique. Il dispose néanmoins d’un droit de veto sur certaines lois et nominations. Le People’s Action Party (PAP), au pouvoir depuis l’indépendance, contrôle la vie politique et citoyenne d’une main de fer, ce que la population semble prête à accepter au nom de la croissance économique. Les pratiques du gouvernement sont donc parfois assez éloignées de l’interprétation occidentale du concept de démocratie.

Frasques royales : Contrairement aux autres monarchies, la Malaisie n’a pas une mais neuf familles royales, chacune étant à la tête d’un des neuf sultanats qui existaient sur la péninsule avant l’arrivée des Britanniques. Les sultans, dont l’existence et la dignité sont reconnues par la Constitution, bénéficient de privilèges importants comme celui d’être au-dessus des lois. Les fraudes douanières du sultan du Kelantan, féru importateur de voitures de luxe, font sourire. Mais la mort involontaire d’un cadi, provoquée par la colère du sultan héritier de Johor, avait fait scandale en 1976. En dépit des frasques de certaines cours qui entachent partiellement leur respectabilité, ces familles, héritières de l’histoire et de la culture malaises, restent très populaires, surtout dans les régions rurales.

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Vie sociale

La population quoi ...

Les 25 millions d’habitants de la Fédération de Malaisie sont répartis de manière inégale sur le territoire. La densité reste très faible, voire nulle, dans la zone centrale de la péninsule et dans les parties retirées des territoires de Bornéo, peu propices à l’habitat humain. Les grandes villes attirent de plus en plus de Malaisiens, même si près de la moitié de la population vit toujours en zone rurale.

Communautarisme et identité nationale : Majoritaires, les Malais représentent plus de 55 % de la population. Comme leurs concitoyens d’origine aborigène, ils font partie de la classe des Bumiputra, « fils du sol », et bénéficient à ce titre de privilèges économiques et politiques. Les Chinois, originaires pour la plupart des provinces méridionales de l’empire du Milieu, et les Indiens, majoritairement tamouls, constituent respectivement 26 % et 8 % des Malaisiens. Après les émeutes interethniques de 1969, les autorités ont tout mis en Å“uvre pour construire une société multiculturelle respectueuse des origines et des traditions de chacun. Aujourd’hui, l’appartenance communautaire demeure fortement ancrée dans les mentalités, mais une identité Malaisienne, cristallisée autour de la réussite économique du pays, voit peu à peu le jour. Les Malaisiens sont très fiers de leur pays et considèrent leur société comme un exemple de tolérance et de respect.

Populations aborigènes : Descendants des premiers habitants de la péninsule, les Orang Asli sont encore plusieurs dizaines de milliers. Certains se fondent dans la société moderne mais un petit nombre d’entre eux habite toujours dans des huttes en bambou au milieu de la jungle, terre sacrée de leurs ancêtres, dont ils dépendent en grande partie pour leur survie. En Malaisie orientale, les aborigènes sont connus sous le nom de Dayak. Plus de deux cents tribus ont été recensées dans les deux Etats du nord de Bornéo. Au Sarawak, les Iban et les Bidayu, anciens chasseurs de têtes, sont plusieurs centaines de milliers. Ils vivent toujours dans des maisons longues, généralement situées au bord des rivières. Au Sabah, les Kadazan, traditionnellement agriculteurs, représentent 25 % de la population. La modernité et surtout le déboisement ont profondément modifié le mode de vie traditionnel de ces populations.

Une ville-Etat largement chinoise : Le creuset ethnique singapourien est largement dominé par les Chinois, qui représentent près de 80 % des 4,3 millions d’habitants que compte l’île. Les Malais et les Indiens sont respectivement 14 % et 7 %. Respectueuse de ses minorités, la société n’a jamais été en proie à de sérieuses tensions intercommunautaires. La densité est naturellement très élevée dans la ville-Etat. Le gouvernement avait lancé dans les années 1970 une politique de contrôle des naissances, supprimée dix ans plus tard à la suite d’une chute alarmante du taux de natalité. Aujourd’hui, les familles nombreuses sont encouragées, et plusieurs îlots sont en cours d’aménagement pour héberger la population grandissante.

Le vent et l’eau : Très utilisé par les communautés chinoises de Malaisie, le feng shui (vent et eau) est une technique de géomancie ancestrale destinée à aménager l’espace en accord avec les différentes énergies y circulant. Les experts en la matière sont consultés avant toute construction de maison ou d’entreprise chinoise pour en établir le plan. Une société en proie à des difficultés aura également recours à un spécialiste en feng shui pour réaménager l’espace. Exemple bien connu de ce type d’aménagement : l’étonnante disposition des portes de l’hôtel Grand Hyatt de Singapour, placées en biais afin d’assurer une parfaite circulation des énergies, indispensable au succès commercial de l’établissement.

Vie sociale : Malgré la modernisation économique rapide, la tradition demeure très présente, surtout en Malaisie, où la société est régie par les valeurs asiatiques et musulmanes. Les différentes communautés se côtoient en maintenant toutefois une certaine distance.

La cellule familiale Malaisienne : Même si la jeunesse dorée se presse dans les bars et les boîtes de nuit branchés de la capitale, la cellule familiale reste au coeur de la vie sociale. Les familles vivaient jadis sous le même toit, mais le développement économique et l’urbanisation les séparent de plus en plus fréquemment. Le « kampung » (village) demeure toutefois le centre de la vie familiale et les jeunes Malaisiens, quelle que soit leur origine, s’y rendent dès qu’ils en ont l’occasion.

Les marchés : Hauts lieux de la vie sociale, les marchés de jour et surtout de nuit sont un lieu de rencontre où toutes les couches de la population viennent s’approvisionner et surtout déguster leurs mets favoris, cuisinés sur place par des marchands ambulants. Les Malaisiens sont de fins gastronomes et accordent une grande importance au choix journalier de leur nourriture.

A Singapour : Les Singapouriens partagent avec leurs frères Malaisiens l’amour de la gastronomie et se retrouvent volontiers pour un repas en plein air ou dans les centres commerciaux, véritable cÅ“ur de la vie sociale et du sport national, le shopping. Comme dans le reste de l’Asie, la famille garde un rôle central. L’occidentalisation grandissante n’a pas fait disparaître les valeurs orientales de piété filiale et d’entraide, qui demeurent ancrées en dépit des apparences.

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Art et culture

Histoire de se cultiver

La culture malaise traditionnelle est surtout présente au nord de la péninsule. Mais depuis l’arrivée du Parti Islam SeMalaysia au pouvoir dans la région, l’héritage préislamique est peu à peu gommé de la vie artistique et culturelle. Les spectacles de « wayang kulit », théâtre d’ombres chinoises, sont souvent réservés aux touristes. En revanche, les performances de danses et de musiques traditionnelles ont toujours lieu à l’occasion des mariages ou autres cérémonies. L’architecture traditionnelle des palais et des maisons en bois sur pilotis fait place à des édifices contemporains, dont certains allient harmonieusement inspiration islamique et modernité. Les tours Petronas, qui dominent Kuala Lumpur, en sont probablement le meilleur exemple. La majorité des manifestations artistiques contemporaines sont concentrées dans la capitale, où sont proposés pièces de théâtre et spectacles de danse. Née dans les années 1930, l’industrie cinématographique, qui a connu son âge d’or après la Seconde Guerre mondiale, produit toujours quelques films destinés au marché local.

Développement de l’art contemporain à Singapour : Dans l’imaginaire du voyageur, Singapour ressemble davantage à un centre d’affaires qu’à un centre culturel. Pourtant, l’art contemporain se développe et les spectacles traditionnels sont remis à l’honneur. Le « wayang », opéra traditionnel chinois, et la danse du lion sont exécutés lors des fêtes traditionnelles chinoises. Plusieurs complexes modernes, dont l’Esplanade-Theatres on the bay inaugurée en 2002, accueillent pièces de théâtre montées localement et spectacles étrangers en tournée dans la région.

Entre ferveur et masochisme : Chaque année, entre la mi-janvier et la mi-février, les hindous de la péninsule et de Singapour rendent hommage au dieu Muruga lors de la fête de Thaipusam, festival de couleurs et d’odeurs où certains rites sacrés revêtent un caractère masochiste. La célébration la plus spectaculaire a lieu dans les grottes de Batu, près de Kuala Lumpur. Des centaines de milliers de pèlerins gravissent les 272 marches qui mènent au sanctuaire où ils déposent en offrande un pot de lait. Certains dévots s’adonnent à des rites spectaculaires : ils entrent en transe, accrochent leurs offrandes à leur corps, se transpercent les joues et la langue avec des tridents ou portent des kavadi, grands cadres ornés de plumes de paons, de fleurs, de guirlandes et d’images de dieux, dotés de crochets qui rentrent dans la peau.

Fêtes et coutumes : La diversité culturelle et religieuse se traduit par de nombreuses fêtes et célébrations. Certaines, comme la commémoration de l’Indépendance ou l’anniversaire des sultans malais, ont lieu à dates fixes. Mais la plupart varient d’une année sur l’autre, musulmans, Chinois et hindous suivant différents calendriers lunaires. Il est donc indispensable de se renseigner auprès des offices du tourisme malaisien et singapourien qui diffusent chaque année un calendrier détaillé des principales manifestations. Toutes les fêtes ne sont pas chômées, mais avec plus de 15 jours fériés, la Malaisie se situe en tête des pays les plus généreux dans ce domaine. Singapour, avec 11 jours, est également en bonne place.

Traditions chinoises à Singapour

Dans l’île-Etat, les fêtes traditionnelles chinoises donnent lieu à des illuminations spectaculaires et à des représentations de « wayang » (opéra chinois) dans les rues. Lors du nouvel an, enfants et célibataires reçoivent un ang pow, petit sachet rouge contenant de l’argent. L’anniversaire du dieu singe (janvier ou février) et le Festival des fantômes affamés (juillet ou août) sont l’occasion de grandes célébrations traditionnelles.

Portes ouvertes : A l’occasion de leurs principales fêtes religieuses, Malaisiens et Singapouriens ouvrent leurs portes pendant plusieurs jours à leur famille et à leurs amis. Cette coutume permet à toutes les communautés de se retrouver à l’occasion de ces grandes célébrations dans le respect des traditions de chacun. Très proches de la population, ministres et députés tiennent également « maison ouverte » dans des lieux de réception où tout le monde est invité à venir se restaurer.

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Hôtels

Pratique pour se loger !

Hôtel Puri - Malacca - Chambre double supérieure

Étoiles : ***
Ce boutique-hôtel a la beauté de l'ancien. Construit avant la seconde guerre mondiale, l'hôtel Puri Malacca porte l'histoire de la ville entre ses murs. Parfait pour un séjour de charme au cour d'une ville classée à l'Unesco.

Hôtel Swiss Inn - Kuala Lumpur - Chambre double deluxe

Étoiles : ***
Situé dans la zone Chinatown - Sentral de Kuala Lumpur, l'établissement Swiss Inn Kuala Lumpur se trouve à quelques minutes de Petaling Street et Temple Sri Mahamariamman. Cet hôtel se trouve à proximité de Tours jumelles Petronas et Chambres du Parlement de Malaisie.
Les 151 chambres climatisées de l'établissement vous invitent à la détente et comprennent un minibar et une télévision LCD. Des chaînes par satellite sont à votre disposition et un accès au réseau Internet Wi-Fi et câblé est offert en échange d’un supplément. Les commodités offertes par l'établissement comprennent une ligne téléphonique directe, mais aussi un coffre-fort et un bureau. Certaines chambres offrent une vue sur le quartier chinois.
Les commodités incluent un service de location de limousine/berline de luxe, un bureau de change et un service de nettoyage à sec. Les espaces événements de cet hôtel comprennent des salles de banquet et une salle de réunion/conférence. Un parking payant est disponible dans l'enceinte de l'établissement.
Le café Petaling et le café avec terrasse servent des plats locaux et occidentaux. Le Japanese Kitchen du Swiss-Inn vous permettra d'assister à la préparation de vos plats. Le bar Carl's propose un éventail de boissons avec ou sans alcool.

Hôtel Heritage - Cameron Highlands - Chambre double supérieure

Étoiles : ***
L'Heritage Hotel Cameron Highlands, un hôtel de caractère de style Tudor, est situé sur une colline offrant une vue panoramique sur Tanah Rata, à 1 500 mètres d'altitude. Bénéficiant d'une température fraîche, il possède un club de bien-être, un jardin paysager et 4 restaurants.
Niché au milieu de forêts tropicales, l'Heritage Hotel se trouve à 10 minutes à pied du centre-ville de Tanah Rata.
Les chambres de l'Heritage comprennent un balcon privé, une télévision par câble à écran LCD, des films, un plateau/bouilloire et un minibar. Un service d'étage est également assuré.
L'Heritage Hotel Cameron Highlands pourra vous aider à organiser vos visites et met à votre disposition un centre d'affaires. Une connexion Wi-Fi est disponible gratuitement dans le hall.
Vous pourrez vous rendre dans les restaurants Heritage Grill & BBQ ou Jasmine Garden, ce dernier servant des plats chinois de la province de Canton. Ouvert toute la journée, le restaurant Rainforest propose des repas sous forme de buffet et des menus à la carte. Enfin, vous pourrez déguster des collations et des boissons dans le bar Vintage.

Hôtel Heritage - Ipoh - chambre double supérieure

Étoiles : ***
Les chambres du Heritage Ipoh offre une splendide vue sur les montagnes environnantes et fournissent tout le nécessaire pour un séjour détendu.

BayView Hotel Georgetown - Penang - Chambre double supérieure

Étoiles : ***
Doté d'un restaurant offrant une vue à 360 degrés de l'île de Penang, le Bayview propose des chambres élégantes équipées de télévisions à écran plat, dans le centre commercial de Georgetown. Il possède une piscine extérieure, une piscine thermale et des équipements de remise en forme.
Les centres commerciaux et le terminal ferry sont à 1 km de l'hôtel. Il se trouve à 30 minutes des sables d'or de Batu Ferringhi et de l'aéroport international de Penang.
Bénéficiant de vues sur la ville ou sur la mer par des fenêtres surdimensionnées, les chambres 4 étoiles au Bayview Georgetown proposent des tons neutres apaisants. Elles sont équipées d'un coffre-fort, de matériel de repassage et d'une baignoire.

Fave Hotel - Langkawi - chambre double standard 

Étoiles : ***

Situé sur la plage de Cenang, le Favehotel Cenang Beach Langkawi abrite des restaurants ainsi qu'une piscine extérieure avec un toit-terrasse. Ses chambres élégantes comprennent une connexion Wi-Fi gratuite.
Le Favehotel Cenang Beach Langkawi est à 10 minutes en voiture d'Underwater World Langkawi, de Makam Mahsuri et de Muzium Laman Padi. Il se trouve à 15 minutes de route de l'aéroport international de Langkawi et à 30 minutes en voiture de la ville de Kuah.
Les chambres modernes et climatisées sont dotées d'une télévision par satellite à écran LCD ainsi que de bouteilles d'eau gratuites. Elles comportent également une salle de bains privative avec douche et un coffre-fort personnel. Du matériel de repassage ainsi qu'un sèche-cheveux sont disponibles sur demande.
Vous pourrez profiter d'un massage relaxant au spa ou piquer une tête dans la piscine extérieure. La réception ouverte 24h/24 assure un service de bagagerie. Un parking gratuit est disponible sur place.
Le café sert des collations légères, tandis que le bar propose des boissons toute la journée …

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Paysages

...à couper le souffle

Une grande partie du territoire est couverte par des forêts tropicales. La Malaisie occidentale est réputée pour la beauté des reliefs de l'intérieur des terres (collines, plantations de thé, jungle) et l'île de Penang, station balnéaire incontournable. En Malaisie orientale, les Etats de Sabah et Sarawak abritent des parcs nationaux et une jungle où l'on peut admirer une faune sauvage.
La chaîne de montagnes Titiwangsa s’élève du nord-est au centre de la péninsule. Peu peuplé et difficile d’accès, le cœur de la Malaisie occidentale demeure l’un des principaux sanctuaires de la vie sauvage. Une longue plaine fertile, grenier alimentaire de la Fédération, s’étend le long de la côte ouest, où sont également concentrées les plus grandes zones industrielles du pays. La côte orientale est une succession de longues plages de sable blanc bordées de cocotiers et de deltas marécageux. Sur Bornéo, sillonné par un vaste réseau de fleuves et de rivières, le mont Kinabalu, toit de la Malaisie - qui est également le pic le plus élevé d’Asie du Sud-Est - culmine à 4 093 m d’altitude.
Près des trois cinquièmes du territoire sont recouverts d’une dense jungle tropicale dont le coeur est demeuré intact depuis des millions d’années. Laboratoire naturel renfermant plus de 10 000 plantes et 2 000 arbres tropicaux, la Malaisie fait le bonheur des chercheurs de l’industrie pharmaceutique. La faune est tout aussi impressionnante. Des centaines de mammifères, d’oiseaux, de reptiles et des dizaines de milliers d’insectes habitent les lieux. La déforestation, un mal dont ont beaucoup souffert les Etats de Bornéo, fait peser une menace constante sur l’écosystème. Une vingtaine de parcs nationaux, disséminés sur l’ensemble du territoire, permet néanmoins de préserver cet héritage naturel tout en développant un écotourisme de qualité.
La Malaisie est dotée d’un littoral de près de 5 000 km. Des centaines de petites îles recouvertes par la jungle tropicale et bordées de plages parsèment ses eaux territoriales qui renferment une vie sous-marine parmi les plus variées et les plus colorées du globe. Au milieu des récifs de coraux, des canyons sous-marins et des gorgones géantes, des milliers d’espèces de poissons, de coquillages, de reptiles et de mammifères marins peuplent des eaux cristallines. Plusieurs parcs marins ont été créés par les autorités pour préserver la richesse de ce patrimoine.

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Faune et Flore

C'est différent de chez nous

Les forêts et les parcs nationaux sont une véritable aubaine pour les amoureux des plantes et des animaux. On recense plus de 200 espèces de mammifères et 450 sortes d'oiseaux, 250 espèces de reptiles, 90 de grenouilles, 150 000 d'insectes. Parmi les mammifères, citons l'éléphant, le rhinocéros (rarissime), le tapir, le tigre, le léopard, l'ours, plusieurs sortes de cervidés et de bovidés, divers singes dont l'orang-outang au pelage roux et le nasique de Bornéo, reconnaissable à son long nez mou ; le pangolin, un étrange fourmilier à écaille, mesure près d'un mètre. Les chats domestiques, souvent blanc et orange, sont particulièrement curieux avec leur queue courte et tordue. Parmi les nombreux oiseaux présents dans le pays, le calao est tout à fait spectaculaire avec son énorme bec surmonté d'un casque.
Quelques espèces recensées : Orang-outan ; Nasique ; Eléphant ; Rhinocéros ; Buffle ; Ours ; Sanglier ; Tigre ; Léopard ; Panthère ; Raton-laveur ; Ecureuil ; Tortues (de mer, verte …) ; Barraduda ; Raie manta ; Requin ; Oiseaux ; Papillons …
La flore est tout autant diversifiée : la Malaisie péninsulaire compte plus de 8 000 espèces de plantes à fleurs, dont 2 000 d'arbres, 800 d'orchidées et 200 de palmiers. On y trouve l'arbre tropical le plus haut de la planète, le tualang (80 m), et la plus grande fleur du monde, la rafflésie (large de 1 m et pesant jusqu'à 9 kg).Plusieurs parcs nationaux et réserves, tant sur le continent qu'au Sabah et au Sarawak, témoignent d'une prise de conscience écologique en plein développement. Dans la péninsule, le Taman Negara est une introduction spectaculaire au monde primitif des anciennes forêts équatoriales. Sur la côte Est, le parc d'Endau-Rompin abrite les derniers rhinocéros de Sumatra. Sur l'île de Bornéo, le parc de Gunung Gading est célèbre pour ses rafflésies et celui du Mont Kinabalu attire les randonneurs.
Quelques espèces recensées : Orchidées (plus de huit cent sortes) ; Rafflesia (plus grande fleur jamais produite par la nature : entre 45 cm et 1 m de diamètre) ; Durian ; Rambutan ; Manguier ; Ananas ; Bananier ; Helvéa ; Palmier à huile ; Cocotier ; Chêne ; Châtaignier …

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