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Sri Lanka

Voyage effectué en Février 2020

Le Sri Lanka, île lointaine autrefois connue sous le nom de Ceylan, regorge de véritables trésors : plantations de thé à flanc de montagne, processions d’éléphants, temples bouddhiques … Cela faisait « un certain temps Â» que nous souhaitions y aller, 2020 nous semblait être la bonne année pour cela ! Pourquoi y aller nous direz-vous ? Plusieurs raisons à cela ...

C'est ici pour retrouver notre itinéraire !

Retrouver nos reportages en images dans la rubrique "Les albums photos" ...

Récit de notre périple ...

Epilogue

Qu'est ce qu'on en retient ?

Un avant-goût culinaire

Que va-t-on y déguster ?

Transport et Logement

Pour bien se loger et se déplacer ...

Roupie de sansonnet

Parlons un peu d'argent ...

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Prologue

Pourquoi cette destination ?

Le Sri Lanka, île lointaine autrefois connue sous le nom de Ceylan, regorge de véritables trésors : plantations de thé à flanc de montagne, processions d’éléphants, temples bouddhiques … Cela faisait « un certain temps Â» que nous souhaitions y aller, 2020 nous semblait être la bonne année pour cela ! Pourquoi y aller nous direz-vous ? Plusieurs raisons à cela ...

L'exotisme ! Loin des paysages à la végétation luxuriante de la zone humide, les régions de la zone sèche de l’île déroulent un univers de landes rases et arides pelées par le vent et ponctué de lagunes. Sur la presqu’île de Mannar, dans la péninsule de Kalpitiya ou encore sur l’archipel de Jaffna ces décors sont à chaque fois une expérience du bout du monde pour le voyageur. Sans aller aussi loin hors des sentiers battus, la région côtière d’Arugam Bay à Batticaloa, à majorité tamoule, offre aussi de vastes étendues et un choc culturel qui donne la vraie mesure de la diversité humaine de l’île.

Les paysages ! Forêts primaires, cascades, falaises panoramiques ou sommet projetant mystérieusement son ombre dans les airs : le Sri Lanka ne manque pas d’occasions d’enfiler ses chaussures de marche ! En vedette ? la boucle des Knuckles Mountains et ses décors verdoyants, le parc national de Horton Plains et ses vues époustouflantes ou encore, pour les plus vaillants, le mythique pic d’Adam et ses 5000 marches à gravir de nuit ! De quoi ajouter l’aventure au voyage en découvrant quelques-uns des plus beaux paysages du Sri Lanka.

Son histoire ! Quatre siècles et demi de domination étrangère ont laissé une forte empreinte sur l’architecture du Sri Lanka. Si le souvenir des Portugais s’est progressivement effacé, celui des Hollandais est bien présent. Il prend toute sa mesure à Galle, entre les puissantes murailles du fort dont ils avaient fait leur tête de pont. Quant aux Britanniques, ils ont essaimé leurs édifices néoclassiques un peu partout, mais c’est à Colombo, Kandy et Nuwara Eliya  que leur souvenir est le mieux enraciné : sur les façades des anciennes administrations, entre les murs des résidences privées et dans le confort des hôtels, où ils tentaient de recréer l’atmosphère de leur terre natale.

C'est une île ! Au Sri Lanka, les activités sportives et les loisirs liés à la mer ne manquent pas : surf à Arugam Bay et sur la côte sud kitesurf sur la presqu’île de Mannar ou sur la péninsule de Kalpitiya, plongée au large de Hikkaduwa  ou Uppuveli… vous avez le choix ! Et avec une température de l’eau oscillant entre 25 et 30°C, ceux qui préfèrent barboter tranquillement entre deux séances de bronzage sur la plage seront servis ; ils pourront profiter des décors de carte postale offerts par les plus belles plages de l’île : Passikudah, Talalla ou Bentota, aux longs rubans de sable ivoire bordés de palmiers.

Les éléphants ! L’éléphant du Sri Lanka a été domestiqué dès l’Antiquité. La vénération dont il fait l’objet dans le bouddhisme, en tant que symbole de paix et de prospérité, ne l’a pas protégé lors de l’arrivée des Britanniques. En moins de 150 ans, la population d’éléphants est passée de 20000 à 5000 individus ! Conscient de la menace pesant sur son animal emblématique, le Sri Lanka a multiplié les mesures de protection. Vous irez à leur rencontre dans les réserves naturelles, mais aussi à l’orphelinat des éléphants de Pinnawala.

Une ambiance spirituelle ! Dans un pays où 99,9% de la population est croyante, la religion fait partie intégrante du quotidien et les démonstrations de ferveur sont légion (à ne pas confondre avec les extrémistes qui peuvent faire parler de l'île pour d'autres raisons ...) L’exaltation culmine les jours de pleine lune (poya) : les fidèles se rendent en nombre aux temples et participent à de nombreux festivals et pèlerinages. Entre autres : Esala Perahera de Kandy, le Kataragama Festival, le Vesak Festival de Colombo, ou le Poson Festival d’Anuradhapura. Sans oublier le pic d’Adam, qui est pris d’assaut les week-ends de décembre à mai, les festivités tamoules de Masi Magam à Keerimalai ou les célébrations catholiques de la Sainte-Anne à Talawila.

L’artisanat ! La réputation des artisans sri-lankais n’est plus à faire ! Luttant contre les dérives d’une production standardisée, nombre d’entre eux perpétuent un savoir-faire ancestral parfois dynamisé d’une touche de modernité. Le batik et le travail du bois (masques traditionnels, éléphants, boudhas) et de la pierre (animaux, sujets religieux) tiennent le haut du pavé. Mais le tissage de coton, de lin et de soie, la gravure sur métal et la joaillerie occupent aussi une place importante. 

Le thé ! En popularisant le thé dans tout l’Empire britannique, sir Thomas Lipton a radicalement transformé les paysages sri-lankais, recouverts dès la fin du XIXème siècle du manteau verdoyant des théiers. Du haut de Lipton’s Seat à Haputale, où les ouvrières s’affairent dans des allées disciplinées là où naguère poussait la jungle, on prend toute la mesure de la tâche accomplie. Les mutations ont également été sociales, avec l’arrivée d’une importante population ouvrière tamoule du sud de l’Inde. 

Les temples et peintures rupestres ! Au fil des siècles, souverains et moines bouddhistes ont exprimé leur foi par des réalisations grandioses. Entre autres monuments, ils ont semé dans l’île un formidable réseau de monastères et de sanctuaires rupestres. Le plus célèbre d’entre eux, le temple du Rocher royal (Dambulla Temple Cave), brille de mille feux tandis que ceux de Mulkirigala, de Dowa ou de Rakkhiththa Kanda séduisent par leur isolement. Sans oublier les peintures de la Tivanka Image House de Polonnaruwa ou les mystérieuses nymphes célestes peintes sur la paroi du rocher de Sigiriya.

La street food ! Dans un pays où l’on peut manger pour presque rien, la street food a une dimension sociale?: elle permet aux classes populaires de rencontrer amis et voisins, et d’échanger des nouvelles au moment des repas. Elle se décline à travers un éventail de spécialités qui régalent les yeux autant que les papilles ?: isso vadei de Colombo, kottu, que l’on retrouve à travers tout le pays, ou petits samoussas … Et c’est sans compter les innombrables stands de fruits tropicaux où vous concocterez le jus de vos rêves en mélangeant ananas, mangues, papayes ou pastèques !

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Negombo

14 au 15 Février 2020

Comme vous pouvez vous en douter, il n'y a pas de vol direct entre Nantes et le Sri Lanka. C'est donc après 2 escales sur Munich et Abu Dabhi (à l'origine Paris et Delhi, mais bon c'est une autre histoire, merci Air France ...) que nous avons atteri sur l'aéroport international de Colombo, et retrouvé notre guide et chauffeur Ari pour les 2 semaines à venir. A noter que les "autorisations de voyage électroniques" (ETA), nécessaires pour séjourner dans le pays et à réserver avant de passer les contrôles frontaliers, sont normalement payantes (30$/personne). Cependant, suite aux attentats d'avril 2019, et pour relancer le tourisme, l'état a décidé de leur gratuité, toujours bon à prendre ... Donc, après plus de 20h de vols et escales, inutile de dire que nous n'avons qu'une hâte, nous détendre un peu. C'est ainsi que nous prenons la route pour Negombo, à un peu moins de 1h de route de l'aéroport. 
Negombo est une ville de la côte ouest du Sri Lanka, à environ 40 km au nord de la capitale économique Colombo. C'est l'un des ports de pêche les plus importants de la côte occidentale. Deux mots de la langue tamoule, kattu (lien) et maram (arbre), désignent depuis des siècles les embarcations typiques de Ceylan (Sri Lanka). Les pur-sang des régates modernes ont pour ancêtres des tas de troncs assemblés avec des cordages. On peut encore en voir dans les eaux de Negombo. C'est même grâce à ces bateaux primitifs que l'ancienne colonie portugaise est devenue le premier centre de pêche du Sri Lanka. 
Impossible de séjourner à Negombo sans aller faire un tour au marché aux poissons, le plus grand du Sri Lanka. De nombreux pêcheurs viennent vendre et faire sécher leurs pêches du jour dès le lever de soleil. Les poissons sont récupérés des filets directement à la sortie du bateau puis certains sont séchés et vendus sur la plage alors que d’autres sont vendus sur le marché. Nous avons pu en observer en fin de journée non loin de notre hôtel. C'est un peu la bousculade mais cela reste bon enfant, les négociations vont bon train et vous pouvez directement repartir avec votre poisson du jour.
La ville de Dambulla est construite autour d'un large rocher de granit qui renferme un important complexe de grottes, le Raja Maha Vihara, datant du Ier siècle. Il s'agit du plus important et du mieux préservé des complexes de grottes du pays. Le plus célèbre des temples rupestres sri-lankais fascine par son atmosphère féerique. Ses cavernes naturelles, occupées dès le IIIème siècle par des moines ermites, ont été agrandies, sculptées et recouvertes de peintures murales et de feuilles d’or au fil des siècles. Résultat : une douce pénombre d’où émergent d’impressionnants alignements de bouddhas auréolés de halos ambrés. 
Dambulla se situe au cœur du Triangle culturel du Sri Lanka, qui est formé par trois sites d’une grande importance culturelle: Anuradhapura, Polonnaruwa et Kandy. A l’intérieur de ce triangle se trouvent d’autres sites majeurs, dont Dambulla fait partie du fait de son Temple d’Or (Golden Temple), classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Une visite de Dambulla constitue donc l’un des incontournables d’un voyage au Sri Lanka, même si l’on ne reste pas forcément très longtemps dans la ville elle-même. Elle n’a pas d’autre intérêt majeur que ce temple ainsi que son marché de légumes, le plus grand du Sri Lanka.
Le site consiste en quelque quatre-vingts grottes, cinq sanctuaires, quatre monastères principaux. Il comporte de nombreuses statues et images du Bouddha, ainsi que des représentations royales et de divinités. Les peintures murales représentent, entre autres la tentation de Bouddha par le démon Mara et son premier sermon. On y trouve aussi des statues des divinités hindoues Vishnou et Saman.
L'origine de l'implantation à Dambulla est la fuite du râja Vattagamani Abhaya, détrôné de Anurâdhapura en 104 av. J.-C. par des Tamouls et qui trouve refuge à Dambulla. Restauré sur son trône, il crée le complexe de grottes. Le stûpa est construit au Vème siècle. Au XIIe siècle, les statues de Vishnou et de Saman sont ajoutées au complexe. Le mouvement nationaliste cinghalais débute ici en 1848.
Le temple comporte une immense statue dorée de Bouddha : 30 mètres de haut, la plus grande statue au Monde de Bouddha dans la position couchée, complétée d'un musée consacré au Bouddhisme. Juste sur le côté de ce temple, un escalier donne accès aux fameuses grottes du Temple d’Or : c’est le Rock Temple ou Golden Temple, classé à l’UNESCO. Les grottes sacrées de Dambulla sont touristiques (trop, sans doute) mais méritent vraiment le coup d’œil.
De magnifiques peintures bouddhiques ont été peintes à même la roche, et plus de 150 statues sont disposées dans les grottes. La seconde grotte (Maharaja Lena, ou grotte du Grand Roi) est sans doute le chef d’œuvre du Golden Temple. Entre les peintures bouddhistes sur la roche et l’alignement des statues de Bouddha, c’est vraiment superbe ! La lumière en clair-obscur des grottes donne une atmosphère particulière au lieu. 
Partons maintenant à la découverte du parc national de Kaudulla, un des 26 parcs nationaux de l'île du Sri Lanka situé à 197 kilomètres de Colombo. Il a été désigné parc national le 1er avril 2002, devenant ainsi le 15ème parc de l’île. Il est renommé pour être un des plus beaux coins pour y faire un « safari » et admirer l'éléphant emblématique de l'île. Mais au delà de 200 de ces mammifères, Kaudulla abrite des singes, crocodiles, ainsi que des léopards.
Des safaris sont organisés le matin et l'après-midi, ces derniers étant plus chargés car vous avez plus de chance de voir les éléphants. Prévoir 4 à 5 heures avec une jeep privée (compter environ 40$ par personne). Le parc est ouvert toute l'année, mais la meilleure période pour le visiter est de juillet à décembre.
Les nombreuses espèces animales vivent en toute liberté aussi il n'est pas sûr de les voir lors de votre sortie, il faut ouvrir l’œil ! Kaudulla touche au parc Minneriya qui est beaucoup plus touristique, trop peut être. Il n'est pas possible de dormir dans le parc, dommage ...

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Dambulla

16 au 17 Février 2020

Située à peu près à 3 heures de route de Negombo, nous nous rendons sur Habarana où nous allons séjourner pendant 2 jours. Cette place est très bien placée pour visiter à la fois Dambulla (aujourd'hui dimanche), le parc de Kaudulla et Sigiriya (lundi), deux sites remarquables du Sri Lanka. En revanche, remarquable n'est pas la conduite des locaux qui se croient seuls sur la route ! Mieux vaut avoir le coeur bien accroché et être passager que conducteur (si ce n'était que la conduite à droite, cela serait tout à fait jouable...)
La ville de Dambulla est construite autour d'un large rocher de granit qui renferme un important complexe de grottes, le Raja Maha Vihara, datant du Ier siècle. Il s'agit du plus important et du mieux préservé des complexes de grottes du pays. Le plus célèbre des temples rupestres sri-lankais fascine par son atmosphère féerique. Ses cavernes naturelles, occupées dès le IIIème siècle par des moines ermites, ont été agrandies, sculptées et recouvertes de peintures murales et de feuilles d’or au fil des siècles. Résultat : une douce pénombre d’où émergent d’impressionnants alignements de bouddhas auréolés de halos ambrés. 
Dambulla se situe au cœur du Triangle culturel du Sri Lanka, qui est formé par trois sites d’une grande importance culturelle: Anuradhapura, Polonnaruwa et Kandy. A l’intérieur de ce triangle se trouvent d’autres sites majeurs, dont Dambulla fait partie du fait de son Temple d’Or (Golden Temple), classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Une visite de Dambulla constitue donc l’un des incontournables d’un voyage au Sri Lanka, même si l’on ne reste pas forcément très longtemps dans la ville elle-même. Elle n’a pas d’autre intérêt majeur que ce temple ainsi que son marché de légumes, le plus grand du Sri Lanka.
Le site consiste en quelque quatre-vingts grottes, cinq sanctuaires, quatre monastères principaux. Il comporte de nombreuses statues et images du Bouddha, ainsi que des représentations royales et de divinités. Les peintures murales représentent, entre autres la tentation de Bouddha par le démon Mara et son premier sermon. On y trouve aussi des statues des divinités hindoues Vishnou et Saman.
L'origine de l'implantation à Dambulla est la fuite du râja Vattagamani Abhaya, détrôné de Anurâdhapura en 104 av. J.-C. par des Tamouls et qui trouve refuge à Dambulla. Restauré sur son trône, il crée le complexe de grottes. Le stûpa est construit au Vème siècle. Au XIIe siècle, les statues de Vishnou et de Saman sont ajoutées au complexe. Le mouvement nationaliste cinghalais débute ici en 1848.
Le temple comporte une immense statue dorée de Bouddha : 30 mètres de haut, la plus grande statue au Monde de Bouddha dans la position couchée, complétée d'un musée consacré au Bouddhisme. Juste sur le côté de ce temple, un escalier donne accès aux fameuses grottes du Temple d’Or : c’est le Rock Temple ou Golden Temple, classé à l’UNESCO. Les grottes sacrées de Dambulla sont touristiques (trop, sans doute) mais méritent vraiment le coup d’œil.
De magnifiques peintures bouddhiques ont été peintes à même la roche, et plus de 150 statues sont disposées dans les grottes. La seconde grotte (Maharaja Lena, ou grotte du Grand Roi) est sans doute le chef d’œuvre du Golden Temple. Entre les peintures bouddhistes sur la roche et l’alignement des statues de Bouddha, c’est vraiment superbe ! La lumière en clair-obscur des grottes donne une atmosphère particulière au lieu. 
Partons maintenant à la découverte du parc national de Kaudulla, un des 26 parcs nationaux de l'île du Sri Lanka situé à 197 kilomètres de Colombo. Il a été désigné parc national le 1er avril 2002, devenant ainsi le 15ème parc de l’île. Il est renommé pour être un des plus beaux coins pour y faire un « safari » et admirer l'éléphant emblématique de l'île. Mais au delà de 200 de ces mammifères, Kaudulla abrite des singes, crocodiles, ainsi que des léopards.
Des safaris sont organisés le matin et l'après-midi, ces derniers étant plus chargés car vous avez plus de chance de voir les éléphants. Prévoir 4 à 5 heures avec une jeep privée (compter environ 40$ par personne). Le parc est ouvert toute l'année, mais la meilleure période pour le visiter est de juillet à décembre.
Les nombreuses espèces animales vivent en toute liberté aussi il n'est pas sûr de les voir lors de votre sortie, il faut ouvrir l’œil ! Kaudulla touche au parc Minneriya qui est beaucoup plus touristique, trop peut être. Il n'est pas possible de dormir dans le parc, dommage ...

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Sigiriya

16 au 17 Février 2020

Pour terminer cette partie, Sigiriya est une étape incontournable lors d’un voyage au Sri Lanka du fait de son incroyable forteresse construite sur un rocher. Sigiriya fait elle aussi partie du triangle culturel du Sri Lanka, et dans laquelle se trouve d’autres lieux très importants, comme le Rocher du Lion de Sigiriya, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO que nous allons visiter.  
Suspendue à 200m au-dessus d’un océan de jungle, la masse rouge du rocher de Sigiriya aimante tous les regards. À son sommet : les vestiges d’une citadelle imprenable établie au Vème siècle par un roi en quête d’isolement et de sécurité. Une folle aventure humaine que l’on revit à la faveur d’une impressionnante ascension ponctuée d’anciens bassins d’agrément et de fresques à la sensualité troublante.
Sigiriya est un endroit très touristique : prévoyez d’y aller tôt le matin – 7h00 – et en semain, afin d'éviter les groupes de touristes ainsi que les fortes chaleur (1 200 marches à monter, ce n’est pas négligeable). Comptez une demi-journée environ pour visiter Sigiriya et pensez à vous équiper de chaussures correctes. 
L’histoire de la forteresse de Sigiriya est assez sanglante. Elle fut construite par le Prince Kassapa qui, souhaitant prendre le pouvoir, tua son père et chassa son frère du royaume. Plutôt que de rester à Anuradhapura, capitale de l’époque, il décida en 477 de faire construire une imposante forteresse sur le rocher de Sigiriya. Sans ravitaillement suite à une attaque de son frère, il dut se rendre, fut exécuté et le site de Sigiriya abandonné en 495 (soit moins de 20 ans en tant que capitale).
La découverte du site passe par les jardins d'agrément construits autour de différents bassins, avant d'accéder à l'escalier de 1200 marches. Différents sites sont ensuite accessibles selon les niveaux : 
- Les Demoiselles de Sigiriya : Il s’agit des vestiges d’un immense bandeau de peintures qui couvrait à l’époque le flanc de la colline, mettant en scène des jeunes femmes gracieuses. Il s’agit d’apsaras, des danseuses célestes. Seuls deux fragments de ces fresques ont été conservés, qui donnent une idée de la fresque originelle ..
- Le mur miroir : Le Mirror wall est un grand mur longeant le chemin passant à flanc de falaise. Il tient son nom du fait qu’il ait été soigneusement poli. Son intérêt est de comporter de très nombreux « graffitis » des personnes ayant visité Sigiriya entre le 6ème et le début du 14ème siècle ! 
- La Terrasse du Lion : C’est là que se trouvent les célèbres pattes de lion qui marquaient autrefois l’entrée du palais royal : il ne reste que les pattes, mais c’est par un escalier construit dans la gueule d’un lion qu’on entrait au palais. Les pattes étant déjà monumentales, cela donne une idée de la taille que pouvait faire cette entrée à l’époque !
- Palais de Kassapa : les ruines du palais de Kassapa se situent au sommet du Sigiriya Rock. On peut se promener au milieu des anciens vestiges du palais et profiter d’une vue panoramique à 360 degrés sur les environs. C’est vraiment superbe et difficile d’imaginer qu’un palais existait ici… 
A l'issue de cette visite, nous avons visiter un ancien village typique avec les activités en conséquence : balade en calèche tirée par une vache, sortie en barque sur un étang paisible, dégustation de galettes locales faites sur place à base de noix de coco avec bananes, ananas et figues séchées avant de revenir à notre voiture en touk-touk. La journée parfaite de touristes lambda, soit, mais par moment c'est agréable aussi ...

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Kandy

18 au 19 Février 2020

Un petit mot pour parler de la FAMEUSE épidémie du COVID 19 qui a touché toute la planète à partir de Décembre 2019. Nous devons admettre que ce virus a au moins eu un avantage, c'est de limiter le tourisme des chinois pendant le 1er trimestre 2020. Et c'est donc très agréable de pouvoir visiter les différents sites sri-lankais sans ces touristes très présents sur l'ile en temps normal. Par exemple, nous étions entre 700 et 800 visiteurs sur la journée d'hier pour Sigiriya Rock, là où d'habitude c'est plutôt 2 ou 3 000 ! Vu l'ampleur de cette pandémie par la suite au niveau mondial, nous pouvons au moins trouver quelques avantages à la situation ...
Posée au bord d’un lac et entourée de collines, la dernière des grandes capitales royales sri-lankaises est à la fois une ville commerçante et une cité sacrée dépositaire de la Dent du Bouddha, la plus précieuse relique bouddhique de l’île. À l’élégance de sa patine coloniale répond la délicate architecture de son ancien palais royal ; à l’animation de ses marchés, la ferveur religieuse de ses innombrables temples.
Établie autour d'un lac pittoresque, la ville de Kandy inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO abrite des monuments sacrés, des jardins paysagers et des musées culturels. En périphérie de la ville, une forêt nuageuse et des plantations tropicales s'étendent sur les pentes montagneuses où les possibilités de randonnées et d'observation de la nature sont nombreuses.
Site sacré du bouddhisme, communément appelé « ville de Senkadagalapura », Kandy a été la dernière capitale des rois de Sinhala dont le mécénat a permis à la culture de Dinahala de s'épanouir pendant plus de 2 500 ans, jusqu'à l'occupation de Sri Lanka par les Britanniques en 1815. C'est aussi le site du temple de la Dent du Bouddha, célèbre lieu de pèlerinage. 
Kandy est l’une des villes les plus importantes du Sri Lanka. Elle fait partie du Triangle culturel du Sri Lanka, dont elle constitue l’une des trois pointes avec Anuradhapura et Polonnaruwa. Le Temple de la Dent du Bouddha (Sri Dalada Maligawa) est la visite incontournable de Kandy. Ce temple abrite une relique d’une dent de Bouddha, ce qui en fait l’un des lieux les plus sacrés du Bouddhisme au Sri Lanka. Il est possible de visiter le Temple de la Dent mais pas de voir la relique : la boîte qui la contient n’est ouverte qu’une fois tous les 5 ans et ne sort du temple que quelques fois dans l’année !  Le temple est situé au cœur de l’Ancien Palais Royal de Kandy. 
Au delà du bâtiment principal du temple, on trouve d’autres bâtiments appartenant à l’ancien complexe royal. Il y a notamment l’ancienne salle d’audience en bois sculpté, ou encore une petite salle accueillant Raja, un éléphant empaillé : il s’agit d’un éléphant tellement célèbre qu’il a été déclaré Trésor national et qu’une journée de deuil a été observée dans le pays à son décès. En effet, il a transporté la sainte relique de la dent du Bouddha dans la ville lors de l’Esala Perahera pendant plus de 50 ans… 
Que faire d'autre à Kandy nous direz-vous ? Vous pouvez faire un tour sur son marché ainsi que dans son jardin botanique, visiter le Centre d’Art et de Culture Suriyakantha – l'occasion d'échanger avec son fondateur, Jacques Soulié d'origine française -, découvrir un des nombreux jardins à épices ou encore assister à l’Esala Perahera, la plus grande fête bouddhiste du Sri Lanka mais qui ne se déroule qu'au mois d'août (tant pis pour nous ...). Les spectacles de danse traditionnelle sont également réputés et vous trouverez forcément un lieu et un créneau pour y assister.
Vous passerez certainement à un moment donné par Matale qui nous a intéressé pour plusieurs activités. Les "Spices et herb garden" sont très présents dans le coin, l'occasion de découvrir des plantes aux vertues plus ou moins réputées. Le personnel est en tout cas présent pour vous en décrire un grand nombre, et même vous faire un massage à l'aloe vera et autres substances pour détendre votre peau. C'est également ici que nous visitons une fabrique de batiks, exclusivement féminine exceptés les deux dessinateurs. Très intéressant pour comprendre les différentes phases de réalisation de ces vêtements (plus nappes, foulards et autres accessoires), mais je plains les femmes qui s'occupent des teintures vu les produits utilisés ... Enfin, le "musée de la gemme" présente le processus de fabrication des pierres précieuses (dureté 9-10) et semi-précieuses (dureté 5 à 8). Le Sri Lanka est en effet une terre où les gemmes sont présentes et très recherchées depuis plusieurs années. Même si les prix sont plus attractifs ici que dans d'autres pays, ils restent quand même assez chers ...

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Nuwara Eliya

20 Février 2020

Le départ de Kandy a été très difficile, à savoir 3km parcourus en 1/2 ce matin. L'activité semble importante dans et autour de la ville, et le moindre incident crée de suite de gros bouchons. Sans parler de leur conduite qui n'aide pas vraiment ... Cela permet d'admirer le paysage et les nombreux marchands ambulants sur la route : fruits, légumes, vêtements, jeux de hazard ... Un pauvre éléphant parcourt les routes pour offrir quelques photos principalement aux touristes présents moyennant paiement. 

La région du thé commence environ 40 km avant Nuwara Eliya, à flanc de montagne Autour d’Ella, d’Haputale et de Nuwara Eliya, au cÅ“ur de la région montagneuse du centre du Sri Lanka, le manteau luxuriant des plantations de thé oscille à perte de vue. En important la culture du thé sur l’île dans le dernier tiers du XIXème siècle les Britanniques ont radicalement transformé les paysages de l’île. Une facette du pays à découvrir idéalement depuis le sommet de Lipton’s Seat et à travers la visite de plantations. Quelques grands propriétaires anglais sont toujours présents (Rotchild, Hellbodde) mais de nouveaux chinois (DAMRO) ou d'autres nationalités sont arrivés entre temps.

En plein cÅ“ur du centre montagneux, Nuwara Eliya, ville coloniale anglaise à 1900m d’altitude, offre un panorama infini sur les champs de thé. Surnommée « la Petite Angleterre », c'était le lieu de villégiature privilégié des colons anglais avec sa poste victorienne en brique rose, ses bungalows coloniaux, le parc Victoria et le lac Grégory. C’est le point d’entrée pour des découvertes authentiques : villages tamouls traditionnels, balades dans les plantations de thé, découverte de la vie locale (travaux dans les champs, etc) et le paradis des randonneurs ! 

Le climat y est plus frais qu’ailleurs et idéal pour les cultures maraîchères et notamment du thé dont les champs s’étalent à perte de vue autour de la ville. En effet, il existe de nombreuses usines de production du thé dans la région, où vous pourrez découvrir le processus de fabrication, vous balader dans la plantation à la rencontre des cueilleuses (le thé se cueillent toujours à la main au Sri Lanka) et déguster différentes gammes de thé (thés noir, vert, blanc). A noter que le salaire peut être trés bas dans certaines plantations (700r / jour, même pas 100 € / mois) et que les propriétaires ont fait venir beaucoup de main d'oeuvre d'Inde ou du Bangladesh pour travailler sur l'île. Mais leur avenir reste précaire et ils finissent le plus souvent dans des bidons villes en dehors des villes.

 Nous avons eu le plaisir de visiter le Grand Hôtel, établissement typiquement british de 1826 : SPA, billard, salon cosy, restaurants ... 300 personnes peuvent y travailler pour s'occuper des 150 chambres, du parc et également une plantation de thè. De 300 à 600€ la nuit en pleine saison, nous ne ferons qu'en rêver pour cette fois ...

Le parc d’Horton Plains, le plus haut plateau du Sri Lanka, est idéal pour une randonnée de 2-3 heures. Ce plateau au relief irrégulier est situé à plus de 2 000 m d’altitude. Cet ensemble de pâturages entrecoupés de massifs boisés se caractérise par une végétation insolite pour une plaine d’altitude. Là, s’élèvent les plus hautes montagnes du Sri Lanka, Kirigalpotta (2 395 m) et Totapola (2 359 m). Ce beau plateau silencieux et étrange se prête à toutes sortes de randonnées magnifiques. La vue depuis les précipices de l’impressionnante falaise « World’s End », haute de 700 mètres, est unique.

Possibilité de balade à pied ou à vélo dans la charmante campagne de Belihul Oya : villages authentiques, population locale, rizières et forêts. Possibilité de visiter une école locale.

Pour ceux qui le souhaitent, le départ se fait en pleine nuit , au pied de la montagne, vers 3 h du matin pour effectuer l’ascension de l’Adam’s Peak (2 243 mètres) accompagné d’un guide local (environ 3 h à 5 h de marche selon la condition physique de chacun). En haut de cette montagne, une empreinte de pied a été découverte : pour les chrétiens et les musulmans, ce pied est le pied d'Adam, pour les bouddhistes, c'est le pied de Bouddha et pour les hindouistes, c'est le pied de Shiva. Ce qui en fait un lieu de pèlerinage pour les 4 religions, et donc un lieu unique au monde. Le long du chemin, des petites échoppes vendent pendant la haute saison (de janvier à avril pendant le pèlerinage) de l'eau et des boissons locales. En haut, le panorama est époustouflant … les montagnes se dressent devant vous d’un coté et de l’autre le regard se perd jusqu’à la mer. Évidemment, admirer le lever du soleil vient renforcer le caractère mythique de l’expédition : un grand moment ! L’ascension est assez physique et la fin se fait par des marches parfois très raides. Et vous ne serez pas les seuls à avoir l'idée de faire ce trek, sauf à trouver un guide qui connait un sentier alternatif ?

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Ella

21 Février 2020

Ella, à 200 km de Colombo, est l’une des villes les plus visitées du Sri Lanka. Grâce à son altitude légèrement supérieure à 1000 m, Ella bénéfice d’un climat plus facile à supporter pour les occidentaux. Soyons honnêtes 1 à 2 jours suffisent largement pour visiter la ville et les environs, et on compte plus de touristes que de Sri Lankais. Le site se prête à une balade en train depuis Nuwara Eliya, avec un départ de la gare ferroviaire pour traverser des vallées de thé et découvrir un nouveau moyen de transport. Il est également possible de voir de multiples chutes d'eau et de partager une expérience sympa avec la population locale et rencontrer d'autres voyageurs. Le temps est burmeux et humide avec de belles éclaircies pendant le trajet. Il faut dire que c'est dans cette partie du pays que nous avons eu le plus frais et un peu de pluie ! Les routes et habitations ont d'ailleurs mal vécu pour certaines les chutes d'eau parfois torentielles qui ont ainsi causé des effondrements de voirie ou des maisons sur pilots.
Parmi les choses à voir et à faire : trekkings, visite de plantations de thé – encore - des cascades, le Nine Arch Bridge et des paysages à couper le souffle. Quelques activités en nocturne peuvent également agrémenter vos soirées : bars, restaurants, danses traditionnelles ... La ville s'est tournée depuis plusieurs années vers un tourisme jeune et festif, avec une ambiance hippie digne des 60s ;o) Un restaurant sort du lot, le Chill, souvent plein car de bonne qualité et à des prix tout à fait corrects
Le Nine arch Bridge est une des attractions les plus connues de Ella, avec de magnifiques paysages et un ouvrage unique dans le pays. Vous pouvez y aller en train ou en suivant la ligne ferroviaire – et en évitant ces fameux trains ! Mieux vaut y aller tôt le matin, d'une part pour éviter les touristes mais aussi pour profiter d'une belle lumière et d'une chaleur plus supportable !
Cette sortie est souvent complétée de l'ascension du Little Adam Peak, le « petit frère » de celui dont nous avons parlé sur Nuwara Eliya. Après une courte ascension – moins d'une heure – vous allez dominer le fameux Ella Gap, le grand creux au sud de la ville. La randonnée du Little Adam’s Peak n’est vraiment pas compliquée, mais les marches pour terminer l’ascension peuvent être difficiles en pleine journée. 
Enfin, vous pouvez profiter de quelques sites magiques avec de très belles cascades. Au sud d’Ella, à seulement 10 minutes en tuk tuk, se trouvent les Ravana Falls. Cette succession de cascades de près de 25 mètres entre les montagnes est impressionnante. Beaucoup de locaux se retrouvent ici pour se baigner dans les bassins formés entre deux cascades. Malgré la proximité avec Ella, ce lieu n’est pas si touristique selon les jours.  Un peu plus éloignées - à une heure de route - vous pouvez admirer les Diyaluma Falls. Ce spot est magnifique, avec plusieurs piscines naturelles et une immense chute de 220 m de haut.

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Tissamaharama

22 Février 2020

Situé au sud-est de l’île se dresse Tissamaharama, une ancienne capitale du royaume cinghalais de Ruhuna, qui n’est autre que la porte d’entrée du célèbre « Yala National Park ». Cette ville couramment appelée Tissa, est réputé pour son Yatala Dagoba, grand dagoba blanc en forme de cloche érigé au bord d’un lac, et tapissé d’un magnifique paysage de rizières et de verdure et qui aurait, selon la légende, abrité des reliques du Bouddha. Il ne reste malheureusement à Tissa que très peu de traces de son heure de gloire, par contre les berges du lac et les rizières sont très agréables à découvrir. 

C'est un jour férié aujourd'hui sur l'île, l'occasion pour de nombreux bouhistes de se réunir dans cette ville. Grande fête religieuse entraine de nombreux fidèles sur les routes et dans les parcs et temples, qui festoient et se baignent dans le lac. Des bus de toute l'ile remplis de pélerrins viennent sur Tissa pour les 3 jours (vendredi dernier était ferié) mais le plus grand nombre vient des environs et séjourne autour de la ville.

Il est également trés agréable de faire le tour du lac (Tissa Wewa), un réservoir artificiel construit au IIIème siècle av. J.-C. En fin de journée, le spectacle est agréable puisque la faune environnante commence à sortir pour aller boire et se rafraichir. Vous pourrez y croiser (ou du moins admirer) des buffles d'eau, varans, crocodiles, ainsi que de nombreux oiseaux, libellules et papillons.

A 30 km, se tient le « Yala National Park Â» appelé aussi Ruhunu, faisant partie des plus grandes réserves du pays. Ce parc regroupe une faune étonnante et variée. Eléphants sauvages, léopards, buffles, ours, oiseaux rares et macaques sont autant d’animaux qui peuplent ces vastes étendues. Ce safari n’a rien à envier à l’Afrique… La visite du parc ne peut se faire qu'avec des véhicules 4x4 et des guides locaux, mais le nombre de véhicules reste raisonnable au regard de la taille de la réserve qui s'étend jusqu'à l'océan ! Des animaux emblématiques regroupent forcément plusieurs voitures au même moment (ours, léopard et éléphants), mais notre chauffeur est plutôtraisonnable et nous faire découvrir une grande partie de la faune présente ! Tel n'est pas le cas pour tous, dont un chauffeur qui n'a pu sortir d'ornières trop grandes pour lui et un autre qui s'est fait charger par un éléphant car il était un peu trop près de son petit ! Mais plus de peur que de mal pour ses occupants. Une légère pluie couche la poussière sur la route et fait descendre un peu la température ce qui fait une journée idéale pour ce safari. L'occasion de voir également des paons, hérons, crocodiles et antilopes, mais c'est bien le léopard qui attire tous les regards et nous avons la chance d'en voir un qui trône dans son arbre avant de repartir. Un bonheur pour les yeux !

La région du thé commence environ 40 km avant Nuwara Eliya, à flanc de montagne Autour d’Ella, d’Haputale et de Nuwara Eliya, au cÅ“ur de la région montagneuse du centre du Sri Lanka, le manteau luxuriant des plantations de thé oscille à perte de vue. En important la culture du thé sur l’île dans le dernier tiers du XIXème siècle les Britanniques ont radicalement transformé les paysages de l’île. Une facette du pays à découvrir idéalement depuis le sommet de Lipton’s Seat et à travers la visite de plantations. Quelques grands propriétaires anglais sont toujours présents (Rotchild, Hellbodde) mais de nouveaux chinois (DAMRO) ou d'autres nationalités sont arrivés entre temps.

En plein cÅ“ur du centre montagneux, Nuwara Eliya, ville coloniale anglaise à 1900m d’altitude, offre un panorama infini sur les champs de thé. Surnommée « la Petite Angleterre », c'était le lieu de villégiature privilégié des colons anglais avec sa poste victorienne en brique rose, ses bungalows coloniaux, le parc Victoria et le lac Grégory. C’est le point d’entrée pour des découvertes authentiques : villages tamouls traditionnels, balades dans les plantations de thé, découverte de la vie locale (travaux dans les champs, etc) et le paradis des randonneurs ! 

Le climat y est plus frais qu’ailleurs et idéal pour les cultures maraîchères et notamment du thé dont les champs s’étalent à perte de vue autour de la ville. En effet, il existe de nombreuses usines de production du thé dans la région, où vous pourrez découvrir le processus de fabrication, vous balader dans la plantation à la rencontre des cueilleuses (le thé se cueillent toujours à la main au Sri Lanka) et déguster différentes gammes de thé (thés noir, vert, blanc). A noter que le salaire peut être trés bas dans certaines plantations (700r / jour, même pas 100 € / mois) et que les propriétaires ont fait venir beaucoup de main d'oeuvre d'Inde ou du Bangladesh pour travailler sur l'île. Mais leur avenir reste précaire et ils finissent le plus souvent dans des bidons villes en dehors des villes.

 Nous avons eu le plaisir de visiter le Grand Hôtel, établissement typiquement british de 1826 : SPA, billard, salon cosy, restaurants ... 300 personnes peuvent y travailler pour s'occuper des 150 chambres, du parc et également une plantation de thè. De 300 à 600€ la nuit en pleine saison, nous ne ferons qu'en rêver pour cette fois ...

Le parc d’Horton Plains, le plus haut plateau du Sri Lanka, est idéal pour une randonnée de 2-3 heures. Ce plateau au relief irrégulier est situé à plus de 2 000 m d’altitude. Cet ensemble de pâturages entrecoupés de massifs boisés se caractérise par une végétation insolite pour une plaine d’altitude. Là, s’élèvent les plus hautes montagnes du Sri Lanka, Kirigalpotta (2 395 m) et Totapola (2 359 m). Ce beau plateau silencieux et étrange se prête à toutes sortes de randonnées magnifiques. La vue depuis les précipices de l’impressionnante falaise « World’s End », haute de 700 mètres, est unique.

Possibilité de balade à pied ou à vélo dans la charmante campagne de Belihul Oya : villages authentiques, population locale, rizières et forêts. Possibilité de visiter une école locale.

Pour ceux qui le souhaitent, le départ se fait en pleine nuit , au pied de la montagne, vers 3 h du matin pour effectuer l’ascension de l’Adam’s Peak (2 243 mètres) accompagné d’un guide local (environ 3 h à 5 h de marche selon la condition physique de chacun). En haut de cette montagne, une empreinte de pied a été découverte : pour les chrétiens et les musulmans, ce pied est le pied d'Adam, pour les bouddhistes, c'est le pied de Bouddha et pour les hindouistes, c'est le pied de Shiva. Ce qui en fait un lieu de pèlerinage pour les 4 religions, et donc un lieu unique au monde. Le long du chemin, des petites échoppes vendent pendant la haute saison (de janvier à avril pendant le pèlerinage) de l'eau et des boissons locales. En haut, le panorama est époustouflant … les montagnes se dressent devant vous d’un coté et de l’autre le regard se perd jusqu’à la mer. Évidemment, admirer le lever du soleil vient renforcer le caractère mythique de l’expédition : un grand moment ! L’ascension est assez physique et la fin se fait par des marches parfois très raides. Et vous ne serez pas les seuls à avoir l'idée de faire ce trek, sauf à trouver un guide qui connait un sentier alternatif ?

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Mirissa

23 au 24 Février 2020

Sur la route de Mirissa se situe Hambantota, d'où est originaire une partie de la famille du Président. De fait, celui-ci a su d'une part s'entourer de plusieurs de ses proches au sein de son gouvernement - ministres, assistants, son frère ancien président est devenu maintenant 1er Ministre - mais, d'autre part, il a utilisé de sa position pour négocier de nombreux accords avec les chinois qui, dans un premier temps ont construits de nombreuses infrastrucures dans la région : salle de conférence, université, hopîtal et même un aéroport ! La portion d'autoroute doit également ouvrir ce jour ... Dans un deuxième temps, n'ayant plus les finances pour rembourser les travaux réalisés, il a accordé une concession de plusieurs années à ces fameux chinois qui disposent maintenant de cette partie du pays ... Il est juste regrettable que tous ces bâtiments restent désespérément vides car n'attirent ni touristes ni locaux.
Nous suivons, à partir de Tangalle, la route qui longe le bord de mer, ce qui nous permet d'admirer de trés belles plages, spots de surfs et paysages marins. Nous traversons Dickwella qui a été durement touché par le tsunami de 2004. Cela s'est pas mal reconstruit depuis. Puis c'est Matara qui constitue une grosse station balnéaire avec une gare routière très importante qui accueille des bus en direction de tout le reste de l'ile. Beaucoup de monde avec les vacances, les cérémonies en cours, les bords de mer et, pour couronner le tout, une course automobile unique au sri lanka !
Nous arrivons ensuite sur Mirissa où nous allons passer 2 jours. La ville est tournée esssentielement vers le tourisme (hôtels, restaurants, bars, commerces ...) avec une population locale peu visible. Les plages sont prises d'assaut par les loueurs de transat mais il y a suffisament de place pour tout le monde ...
Mirissa Beach est une longue plage sublime de sable doré, où vous pourrez trouver des noix de coco à toute heure, du homard fraîchement pêché et une ambiance particulièrement propice aux vacances. Son demi-cercle régulier, frangé d’un rideau de cocotiers, s’arrondit autour de l’océan. Vous trouverez sans problème un coin pour déguster un cocktail en écoutant la musique, vous allonger sur un transat pour un repos bien mérité ou encore pour apprécier une baignade dans une eau turquoise ... Mirissa correspond bien à l’idée que vous pouvez avoir des plages tropicales !
Les fonds marins de Mirissa se prêtent bien au snorkeling et nous avons le plaisir de faire une sortie au cours de laquelle nous nageons avec quelques tortues, découvrons des poissons de différentes variétés et apercevoir quelques coraux. L'eau est un peu trouble - nous sommes restés en bord de plage mais c'est peut être plus clair en s'éloignant. Nous apprécions également des bords de mer qui ne sont pas complétement saturés d'immeubles et qui ont préservé une partie de un peu sauvage. Mais cela pourrait ne pas durer ... Le soir, vous pourrez déguster du poisson fraichement pêché les pieds dans le sable en regardant la mer dans un des restaurants qui borde la plage.

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Hikkaduwa

25 Février 2020

Située à environ 100 km au sud de Colombo, Hikkaduwa est plutôt bien réputée auprès des voyageurs. Dans les années 1970, cette destination était un repaire pour les hippies : une alternative économique aux resorts de Bentota ou de Beruwala. En 2004, la ville a connu une sombre période lors d’un tsunami qui a fait beaucoup de dégats. Aujourd’hui, les touristes sont nombreux dans cette station balnéaire qui a vu la construction de nombreux complexes à la place des bâtiments démolis lors de cet évènement climatique ...
Hikkaduwa est construite au premier abord comme une grande route de 4km bordée d'hôtels, de chambres d’hôtes, de magasins, de bars et de restaurants. La ville est faiblement habitée en basse saison, et les plages se remplissent avec l’arrivée des touristes à la haute saison. Deux magnifiques plages font de ce site un "petit coin de paradis" :: Hikkaduwa Beach et Narigama Beach. 
En face des grands hôtels, Hikkaduwa Beach est la plage la plus fréquentée, par les touristes majoritairement. La barrière de corail formée à cet endroit protège les baigneurs des plus grosses vagues, ce qui rend la baignade agréable et sécurisée. À Narigama Beach, les touristes se font plus rares. La plage s’étend sur plusieurs kilomètres, un endroit idéal pour faire une balade les pieds dans l’eau. 
Le "Coral Garden" est l’un des plus beaux du Sri Lanka. Les coraux appelés « Gampara », sont de plusieurs formes et couleurs, protégés de la marée haute par des récifs de pierre chaux. La mer est très peu profonde même en s'éloignant de plus de 100m de la plage. C'est entre ce "jardin" et la plage d'Hikkaduwa que vous aurez le plus de chance de voir des tortues. 
L’endroit idéal pour faire du snorkeling ou de la plongée se trouve à Hikkaduwa Beach, car la mer y est moins agitée qu’à d’autres endroits. L'occasion de découvrir les profondeurs et, qui sait, une des épaves qui a sombré dans cette zone depuis de nombreuses années ... Le lieu attire également de nombreux surfeurs qui trouvent leur bonheur dans des vagues impressionnantes !
Beaucoup de temples bouddhistes se trouvent autour de Hikkaduwa : l’un des plus importants est Thotagamuwa Rajamaha Viharaya, situé à 2 km au nord de la ville. Vous y verrez des statues de Bouddha en pierre, des fresques sur les murs bien travaillées et de belles sculptures en bois. Bâti au XIXème siècle, le temple témoigne de l’architecture de son époque mais son histoire reste méconnue. A ne pas rater, un Bouddha géant, situé au nord de la ville, construit par les Japonais à la suite du tsunami de 2004.

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Bentota

26 au 28 Février 2020

La fabrique de thé blanc vierge de Handunugoda est réputée car c'est la seule à fabriquer ce thé sur l''ile, mais également dans le monde ! En effet, le traitement est 100% manuel, et les feuilles de thé ne sont jamais touchées (et donc souillées) par les mains de l'homme. Ce qui en fait un thé avec de - soi-disantes - nombreuses vertues, vendu à 6000 r les 30 mg (près de 1000 € le kilo !) Même s'il peut être réutilisé 3 autres fois, cela fait cher quand même. Mais la plantation propose également d'autres variétés à des prix plus abordables, ainsi que la visite de la fabrique et une dégustation.
Nous nous arrêtons sur la route de Galle à un "stand" de pêcheur sur pilotis. L'attrape touriste par excellence me direz-vous ? ma foi oui ... Le pêcheur fait monter sur une construction rudimentaire en bois les dames pour esssayer d'attraper un poisson selon l'ancienne coutme locale. Mais le temps et la marée ne s'y prêtent pas bien que notre ami pêcheur sorte un poisson de l'eau (si, si, à priori il l'a vraiment pêché !) Ari nous a expliqué que c'était aujourd'hui un gros problème pour eux qui ne travaillaient pas pendant cette saison et devaient donc faire ce type de numéro pour gagner un peu d'argent ...
Visite de Galle à proximité de Bentota. Notre première étape est sa "jungle beach", plage sauvage autrefois réservée aux locaux mais qui accueille aujourd'hui de plus en plus de touristes pour y goûter une étape rafraîchissante. Les fonds marins ou la plage à eux-seuls ne valent pas le détour, mais c'est un bon endroit pour attendre que la température et le soleil perdent un peu de leurs intensités ...Derrière ses puissants remparts qui défient vaillamment les colères de l’océan, Galle - prononçez GAULE - est une cité fortifiée par les Hollandais au XVIIème siècle qui a conservé le charme patiné de ses ruelles pavées et de ses maisons coloniales aux vérandas ouvertes. Enfant chérie des artistes et des créateurs de tout acabit et de toute nationalité, il y règne un irrésistible parfum de bohème chic. Le temple religieux à la particularité de recevoir différentes cérémonies, qu'elles soient catholiques, musulmanes ou boudhistes, fait tellement rare qu'il faut bien le signaler ! Le centre historique est réservé aux activités touristiques - bars, restaurants, souvenirs, commerces ... - et les environs sont fortement densifiés pour accueillir tous les habitants qui travaillent dans cette région.
Bentato beach, immense plage de sable doré protégée par un cordon végétal luxuriant, présente un équilibre parfait entre animation et quiétude. Un paradis pour se promener les pieds dans une eau translucide et peu profonde. Sa situation géographique, à 100 km environ au sud de Colombo sur la côte Ouest, en fait une destination finale idéale pour terminer la visite de l'ile, profiter de ses longues plages paradisiaques et poursuivre la visite de quelques sites à proximité ... Dans les "choses à faire", le Sea Turtle Conservation Reaserch Project, un centre de recherche associatif qui travaille sur les tortues, à la fois pour en savoir plus sur ce mamifère mais également essayer de préparer les bébés tortues pour rejoindre la mer en évitant leurs nombreux prédateurs. Ils ne vivent que grâce aux donations, à priori très peu de fonds proviennent de l'Etat. 
Nous profitons également de ces derniers jours pour visiter la mangrove sur la Bentota River, cours d'eau en provenance de l'océan qui s'enfonce dans les terres. L'occasion de voir ou d'apercevoir (merci à notre pilote !) des aigles, chauve-souris, serpents, iguanes et caïmans. Très peu de monde dans cette partiece qui en fait une étape agréable et vite dépaysante. Le village de Bentota est suffisant pour faire quelques amplettes de fin de séjour (artisanat local) ainsi que les épices et condiments (poivre, piment, curry, canelle ...) à des prix très attractifs ! Et nous profitons enfin d'un massage à l'ayurvéda des pieds à la tête : relaxant, revigorant, détendant, tous ces adjectifs sont en-dessous de la vérité pour décrire le bien être que l'on ressent dans toutes les fibres du corps ! Vous trouverez de nombreuses personnes pour vous proposer ce type de massage, avec des prix très variables, mais mieux vaut vous orienter vers des instituts sérieux ou demander aux hôtels les personnes compétentes.
Le Brief Garden, est également un lieu incontournable si vous êtes sur Bentota. Né en 1909, Bevis Bawa est le fils d’un riche et célèbre avocat anglais, dont il hérite à 17 ans de la propriété familiale à Aluthgama, le domaine Brief. Il y apprend le métier de planteur durant quelques années. Tout en servant dans l’armée, il commence dès 1929 a créer un jardin sur sa propriété et se prend de passion pour la sculpture. Cela deviendra l'œuvre de toute une vie. Jusqu’à sa mort en 1992, Bevis Bawa a reçu de célèbres visiteurs sur cette pépite unique au monde ! D’inspiration japonaise et traversé d'influences anglaise et française, le Brief Garden ne ressemble à aucun autre jardin. Il ne faut en effet pas s’attendre à un jardin propret et parfaitement rectiligne, bien au contraire. Parsemé de magnifiques sculptures de l’artiste, il se compose d’un véritable labyrinthe de petits jardins, de terrasses, d’escaliers, de chemins pavés de pierres polies, de points d’eau entourés de plantes, de fleurs et d’arbres tropicaux de toutes sortes. Un véritable havre de paix qui comprend de nombreux lieux intimistes pour contempler la beauté de la nature. L’endroit abrite également d’innombrables oiseaux tropicaux, des singes, ou encore des écureuils. Il est possible de visiter la maison remplie de mobiliers, de tableaux, de photos d’époque, ou encore de livres ayant appartenu à Bevis Bawa. L’esprit de son illustre propriétaire est présent dans chaque coin et recoin de ce lieu qui baigne dans une atmosphère vintage enchanteresse.
Nous suivons, à partir de Tangalle, la route qui longe le bord de mer, ce qui nous permet d'admirer de trés belles plages, spots de surfs et paysages marins. Nous traversons Dickwella qui a été durement touché par le tsunami de 2004. Cela s'est pas mal reconstruit depuis. Puis c'est Matara qui constitue une grosse station balnéaire avec une gare routière très importante qui accueille des bus en direction de tout le reste de l'ile. Beaucoup de monde avec les vacances, les cérémonies en cours, les bords de mer et, pour couronner le tout, une course automobile unique au sri lanka !
Nous arrivons ensuite sur Mirissa où nous allons passer 2 jours. La ville est tournée esssentielement vers le tourisme (hôtels, restaurants, bars, commerces ...) avec une population locale peu visible. Les plages sont prises d'assaut par les loueurs de transat mais il y a suffisament de place pour tout le monde ...
Mirissa Beach est une longue plage sublime de sable doré, où vous pourrez trouver des noix de coco à toute heure, du homard fraîchement pêché et une ambiance particulièrement propice aux vacances. Son demi-cercle régulier, frangé d’un rideau de cocotiers, s’arrondit autour de l’océan. Vous trouverez sans problème un coin pour déguster un cocktail en écoutant la musique, vous allonger sur un transat pour un repos bien mérité ou encore pour apprécier une baignade dans une eau turquoise ... Mirissa correspond bien à l’idée que vous pouvez avoir des plages tropicales !
Les fonds marins de Mirissa se prêtent bien au snorkeling et nous avons le plaisir de faire une sortie au cours de laquelle nous nageons avec quelques tortues, découvrons des poissons de différentes variétés et apercevoir quelques coraux. L'eau est un peu trouble - nous sommes restés en bord de plage mais c'est peut être plus clair en s'éloignant. Nous apprécions également des bords de mer qui ne sont pas complétement saturés d'immeubles et qui ont préservé une partie de un peu sauvage. Mais cela pourrait ne pas durer ... Le soir, vous pourrez déguster du poisson fraichement pêché les pieds dans le sable en regardant la mer dans un des restaurants qui borde la plage.

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Colombo

29 Février 2020

Ville-champignon, métropole tentaculaire, marché géant, poumon économique de l’île … l’ancienne capitale coloniale étourdit par sa vitalité et ses contrastes. La modernité dernier cri y côtoie la tradition dans un brassage humain, culturel et religieux unique. Une immersion indispensable pour prendre le pouls du pays et goûter à sa vie nocturne.
Colombo, qui signifie « feuille de manguier » en cinghalais, est la capitale du Sri Lanka et le centre névralgique et économique du pays. Elle est située sur la côte occidentale de l’île. Ville tentaculaire – 2nde plus grande ville du Sri Lanka - forte de ses 650 000 habitants, Colombo bénéficie d’une position stratégique sur les voies commerciales maritimes, entre l’Europe et le Moyen Orient d’une part, et l’Asie d’autre part. Aujourd’hui, cet ancien village de pêcheur et ancienne colonie britannique de Ceylan, est réputé pour sa cannelle, sa fleur de girofle, sa muscade… et ses interminables embouteillages !
Plus qu’aucune autres villes au Sri Lanka, Colombo a vécu au rythme des colonisations successives et dispose aujourd’hui d’un patrimoine architectural et culturel exceptionnel. Colombo est également une ville moderne et ouverte qui saura vous séduire à travers ses nombreux sites.
L’île de Ceylan a longtemps été colonisée et on retrouve des traces des colonisateurs dans tout le Sri Lanka. Cependant, à Colombo, le passé s’affirme dans chacune des rues avec une architecture omniprésente et un patrimoine important. De nombreuses ethnies sont passées par Colombo et ont laissé leurs traces. En 1er lieu, ce sont les Arabes, les Roumains et les Chinois qui s’y sont installés. Puis les Portugais, les Hollandais et les Anglais sont arrivés. Son héritage colonial commence avec son nom donné par les Portugais lors de leur venue.
Cette grande ville dispose d'un riche patrimoine qui dénote du passage des colonisateurs. Entre les églises, les hôpitaux, les bâtiments coloniaux et les musées, les touristes font leur tour du monde en visitant Colombo. On retrouve ainsi le musée hollandais - installé dans la résidence des gouverneurs hollandais, il a gardé toutes ses menuiseries du milieu du XVIIIème siècle - qui retrace l’histoire de la colonisation, l’église hollandaise Wolvendaal ou l’église portugaise St Paul qui est l’une des plus anciennes églises du Sri Lanka.
C’est surtout l’administration britannique, lorsque le Sri Lanka devint province de l’empire des Indes à la fin du XVIIIème siècle, qui à laissé son empreinte architecturale à Colombo. Le vieux fort de Colombo fut démantelé. Son périmètre devint le siège du gouvernement colonial et des principales compagnies commerciales, logés dans les édifices néo-renaissance anglais ou italienne, qui étaient en vogue dans l’Angleterre victorienne. La ville de Colombo fut développée vers le sud avec le Cantonnement des officiers de l’armée des Indes, aménagé en Galle Face Green, une promenade de bord de mer, entre 1856 et 1859. La façade néoclassique de l’hôtel Galle Face clôt toujours cette magnifique perspective. Fondé en 1864, c’était l’un des palaces les plus huppés « à l’est de Suez ». La réception à arcades blanches et aux meubles de bois sombre, le restaurant sous une véranda à colonnade en bord de mer et le bar ouvert sur le rivage sont des lieux d’atmosphère.
Encore plus au sud de Colombo, la municipalité créa un jardin, le parc Victoria (aujourd’hui parc Vihara Maha Devi), et y installa le département de l’Archeological Survey. Cette construction de style palladien (1877) abrite de nos jours les superbes collections du Musée National de Colombo. Aux alentours de Colombo, une ancienne plantation hollandaise de canneliers devint Cinnamom Gardens, un quartier chic de villas cossues bordées d’allées ombragées.
Pour une immersion culturelle, rendez-vous à la galerie d’art Green Path où vous découvrirez des chefs d’œuvres de l’art sri lankais. Colombo est une ville pleine de surprises, les plus fêtards y trouveront également leur bonheur. Il existe des bars comme l’Inn of the Green ou le Library, parfaits pour se détendre. De plus, les hôtels disposent généralement de bars et de discothèques.
Enfin, le sport le plus populaire au Sri Lanka est le cricket, qui vient des Anglais. Ce jeu de balle est omniprésent sur l’île et notamment à Colombo. La ville compte pas moins de 22 stades dont un comprenant 6000 places. L’une des équipes locales fait la fierté des habitants avec 10 victoires de championnat à leur actif !

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Epilogue

Qu'est ce qu'on en retient ?

Notre voyage s'est déroulé dans une période un peu troublée, en cause le "Coronavirus" qui a fait beaucoup parlé de lui en ce début d'année. Cependant, cela a été pour nous une "aubaine", compte tenu qu'une grande majorité des touristes chinois n'était pas présente sur les principaux sites touristiques (Ella, Sigiriya, plantations de thé ...) La diversité des paysages, le climat chaud et ensoleillé, les eaux turquoises des plages propres avec peu de monde, des gens accueillants et une gastronomie tout à fait correcte font de cette île une destination très intéressante. Tout le monde peut s'y retrouver, pour faire des treks, du surf, s'adonner à la culture ou à la méditation, tourner une page de l'histoire ou tout simplement découvrir un pays qui ne ressemble pas vraiment à un autre ... Les points qui nous ont le plus marqué ? Réponses ci-dessous ;o)

Et merci encore à notre guide A.D. Ariyarathna dit "Ari" pour nous avoir fait découvrir ce pays dans les meilleures conditions ! Vous pouvez le contacter au +94 7 62 47 15 93 / +94 7 15 38 61 94 - Sawarnapaya, Angagoda, Bentota.

L'éléphant est sans conteste l’animal emblématique du Sri Lanka. On l’observe dans de nombreux parcs nationaux du pays, mais aussi dans la multitude d’échoppes de souvenirs. Ils sont généralement sculptés dans du bois ou de la pierre. L’animal se trouve aussi dans les peintures et dessins. Bref, il sera difficile de ne pas revenir du Sri Lanka avec un pachyderme dans votre valise en guise de souvenir ! 

Les épices : si pendant votre voyage vous réclamerez sans doute au restaurant du Â« no spicy, please Â», il serait dommage de ne pas rapporter comme souvenir du Sri Lanka des épices. À l’époque des colonies, la cannelle était l’objet de toutes les convoitises de la part des Anglais. Aujourd’hui, le choix reste vaste : Cardamome, piment, gingembre, coriandre, poivre et bien plus encore, de quoi relever les saveurs de vos plats. Pour avoir un bon rapport qualité prix, privilégiez les marchés non touristiques et évitez les boutiques de souvenirs (où vous paierez davantage le contenant que le contenu).

Le thé : quand on évoque l’ancien nom du Sri Lanka, à savoir Ceylan, on comprend tout de suite que c’est une terre de thé. Lors de votre passage dans la région montagneuse du thé, ne manquez pas d’aller à la rencontre des cueilleuses et de visiter une usine de transformation. Le thé se trouve partout au Sri Lanka, du supermarché à l’échoppe du coin, la boutique de souvenirs ... Il y a différentes catégories plus ou moins qualitatives, renseignez-vous sur les prix avant d'acheter ...

Coûteuses mais réputées, les pierres précieuses de la région de Ratnapura sont un très joli cadeau-souvenir ! Qu’il s’agisse de saphirs, pierres de lune, émeraudes, rubis ou aigues-marines, mieux vaut passer par des boutiques certifiées, en mesure de vous fournir un certificat et une facture. Et méfiez vous des rabatteurs ou des prix cassés ...

Les masques endiablés : au-delà des éléphants, il est un autre personnage qui occupe pas mal les sculpteurs… Le diable, ou en tout cas une de ses représentations. Représenté sur des masques variés, ce personnage haut en couleur avec ses yeux globuleux et sa langue gigantesque vous donnera sûrement quelques frissons. Il est utilisé dans le sud lors de rituels qui visent à chasser le mauvais esprit. 

Tissus et étoffes : outre les sarongs utilisés quotidiennement, vous pourrez trouver des tissus bien plus précieux ainsi que des tailleurs prêts à vous couper le sari de vos rêves ou toute autre tenue (plus facile à porter au quotidien). Les batiks sont souvent recommandés, utilisant une technique traditionnelle particulière, ils se composent de motifs riches et particulièrement colorés.

L’ayurvéda est une ancienne médecine traditionnelle basée sur l’équilibre des énergies qui utilise de nombreuses plantes. Vous succomberez sûrement à un massage ayurvédique personnalisé à base d’huiles essentielles. En fonction des produits, il est possible de les trouver dans les petites épiceries ou les pharmacies du pays. Baume siddhalepa (une sorte de baume du tigre), tisanes ou huiles essentielles, de quoi se remémorer les instants sri-lankais en quelques senteurs.

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Un avant goût culinaire

Que va-t'on y déguster ?

Les pays d’Asie regorgent de spécialités culinaires savoureuses qui ne demandent qu’à être goûtées : le Sri Lanka n’y fait pas exception. La gastronomie est l’un des pans importants de la culture et reflète bien les différentes influences de l'île. Certains plats sont communs avec l’Inde du Sud, tandis que d’autres ont des origines chinoises, arabes ou même portugaises et hollandaises ! 

Rice and curry - S’il ne fallait choisir qu’une seule spécialité pour évoquer la gastronomie sri lankaise, ce serait certainement le rice and curry. Il ne s’agit pas ici d’une recette mais plutôt d’une multitude de recettes différentes : il y a sans doute autant de recettes de currys différentes que d’habitants au Sri Lanka ! La base reste la même : des légumes accompagnés de viande ou de poisson et servis dans une sauce Ã  base de lait de coco et d’épices. Plusieurs plats sont en général servis en même temps, et vous pouvez donc déguster différents currys avec votre riz. Simple mais très savoureux !

Kottu roti - Le kottu roti (souvent appelé kottu) est l’une des spécialités de street food au Sri Lanka. Il s’agit d’un mélange de roti (une sorte de pain plat typique du pays) coupé en fines lamelles et cuisiné avec des légumes. Le tout est émincé et sauté sur une plaque en fer. On peut y ajouter un Å“uf, de la viande et même du fromage. Impossible de prétendre venir au Sri Lanka sans y goûter !

Lamprais (ou lump rice) - Réservé aux grandes occasions, le lamprais est un plat de riz d’origine hollandaise. Il est composé de riz cuit dans un bouillon épicé, de fricadelles et différentes viandes, d’œufs et d’aubergines. Le tout est enveloppé dans une feuille de bananier puis à nouveau cuit au four. À tester !

Fish cutlets - Les fish cutlets sont des croquettes de poisson faites à base de lentilles ou de pommes de terre. On en trouve souvent dans les échoppes de rue ou même auprès des vendeurs ambulants. C’est un snack typique de la cuisine de rue sri-lankaise.

Hoppers - Ce sont les pancakes du Sri Lanka, une spécialité préparée à partir de farine de riz. Les hoppers sont cuits dans une poêle spéciale qui leur donne une forme et une texture particulières. On les mange souvent au petit déjeuner, accompagnés de différents currys, chutneys et condiments. On peut même y ajouter un Å“uf au plat, cuit directement sur le fond du hopper.

Watalappam - Du côté des desserts, le watalappam est un incontournable de la gastronomie locale. Il s’agit d’une sorte de pudding à la noix de coco (celle-ci, vous l’aurez compris, est très utilisée au Sri Lanka). Il est relevé avec des épices telles que la cardamome, la cannelle, la noix de muscade ou encore les clous de girofle. On trouve aussi souvent dans la recette des noix de cajou.

Buffalo curd (ou kiri pani) - Autre dessert très répandu, servi lors des mariages et des anniversaires : le buffalo curd, ou kiri pani (ou encore kiri peni). Très simple, il se compose de lait de bufflonne caillé, accompagné de miel. L’équivalent en quelque sorte d’un yaourt au miel, un petit goût amer en plus.

Thé - Le Sri Lanka est 3ème pays producteur de thé dans le monde. Aussi, profitez-en pour en boire durant le voyage, découvrir de nouvelles variétés de thé et visiter une plantation.

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Transport et Logement

Pour bien se loger et se déplacer ...

Court séjour oblige, nous avons décidé de prendre un chauffeur (A.D. Ariyarathna de Ari Tours) pour nous accompagner tout au long de notre périple. Plusieurs avantages à cela, tout d'abord d'être autonomes et de pouvoir aller où bon nous semble. Mais aussi, d'optimiser nos déplacements, ne pas chercher les bus / trains pour aller d'un point A à un point B, et enfin de profiter de Ari pour négocier les prix dans les hôtels ... Aucun regret là-dessus. Le réseaux routier est en plus ou moins bon état, selon les lieux, avec un état très moyen dès que l'on sort de Colombo et du Sud de l'île. La conduite est très locale, souvent à 3 de front sur une 2 voies avec une seule règle : c'est le plus gros qui à raison ! donc vous imaginez les touk-touk et les vélons ... Les bus conduisent encore plus comme des dingues, à croire qu'ils ont un horaire à respecter mais, non, c'est même pas ça ! Pas d'arrêt sur les routes, le bus s'arrête si vous faites signe. Le train est plutôt confortable, du moins si vous prenez la 1ère ou 2nde classe, ensuite c'est très serré. Très peu de location de voiture, et mieux vaut ne pas se faire arrêter par la police locale, on risque gros même si on n'a rien fait. Il reste dans les stations balnéaires la location de scooter, suffisant pour les courts trajets. Et bien entendu les touk-touk qui sont très présents et vraiment pas chers : au bout d'un quart d'heure, on est content d'arriver.

Concernant les logements, vous trouverez ci-dessous les hôtels dans lesquels nous avons séjourné (avec le site internet), le prix (nuit + petit déjeuner + repas soir, le tout pour 3 personnes), ainsi qu'une note "arbitraire" qui reflète notre ressenti globlal. C'est sûr, des chambres sont accessibles à partir de 3 000 roupies, plutôt style dortoir avec toilettes sur le palier ... Là-encore, nous avons préféré un peu de confort sur une aussi courte période, mais nous avons croisé quelques touristes qui avaient du temps et avaient trouvé quelques perles à des prix très abordables ... (photo non contractuelle ;o) !

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Roupie de sansonnet

Parlons un peu d'argent ...

Une chose est sûre, vous devez avoir le goût des négociations quand vous venez en Sri Lanka ! En effet, tout ce qui s'achète se négocie, et cela est vrai pour les vêtements, les bibelots et autres souvenirs, mais également pour les prestations diverses : hôtel, taxi, guide, visites ... Et vous dire de ne payer que la moitié du prix demandé est déjà bien pour eux, car certains n'hésitent pas à gonfler les prix de manière exagérée. Mais, et ce point est essentiel, les négociations se passent toujours trés bien et vous pouvez à tout moment vous arrêter si vous n'êtes pas vraiment intéressés. Cela devient plus un jeu et une façon de lier connaissance qu'un exercice difficile auquel on se prête par besoin ... Pour rappel, 1€ ~ 190 à 196 roupies (en 2020, compter 200 pour simplifier les calculs !)

Pour les logements, les prix sont assez variables, mais nous avons préféré des hôtels de bonne qualité avec quelques services en plus. Vous trouvez facilement ce type d'hébergement autour de 50 € (pour 3), sachant que les premiers prix tourneront autour de 15€ pour quelque chose de très sommaire.

Au point de vue nourriture, il y a de tout pour toutes les bourses mais, d'une façon générale, on mange bien pour pas cher. On peut bien manger à partir de 1 000 roupies en local. Dès que cela d'occidentalise, compter 3 000 roupies et plus dans les hôtels et restaurants tournés vers les touristes

Enfin, pour tout ce qui concerne les souvenirs, le choix est grand entre les bibelots en bois, les sarongs, les vêtements et autres ustensiles "classiques" à ramener de voyage. Il est difficle de donner un prix pour chaque, mais il est sûr et certain qu'il faut visiter plusieurs commercants, dans différentes villes, pour avoir un premier aperçu des offres et pouvoir estimer le prix d'un objet. Ne pas hésiter à se balader dans les marchés et à négocier ! Le kg de poivre proposé à 4 000 roupies passe finalement à 2000 roupies ... Pour notre part : batik, produits "naturels", petits objets en bois, qqs vêtements et paréo, thé, épices et poivre et un sac pour les ramener.

Vous trouverez ci-dessous une liste exshaustive de nos principales dépenses : 

  • Boissons de 200 roupies (bouteille d'eau) à 1 000 roupies (cocktail)

  • Hôtel - pour 3 - de 10 000 à 20 000 roupies compris petit déjeuner et repas du soir

  • Visite Temple Dumbulla 1 000 roupies

  • Safari pour 3 17 000 roupies

  • Visite Sigiriya - pour 3 - 13 650 roupies

  • Pourboires de 200 à 1 000 roupies

  • Visite village traditionnel - pour 3 - 3 000 roupies

  • Spices garden avec petit massage, compter 2 500 roupies + les crèmes et produits faits maison

  • PS - on s'en est tiré pour 30 000 roupies avec 4 produits, plutôt élevés

  • Batik traditionnels, prix intéressants : chemise 3 000 roupies, ensemble 5 000 roupies, paréo 5 000 roupies

  • Pierres précieuses : intéressant, possible d'acheter différentes pierres taillées ou non taillées, et montées ou non

  • Spectacle danse Kandy 1 000 roupies

  • Visite Temple Kandy - pour 3 - 5 000 roupies

  • Jardin botanique 1 000 roupies

  • Fabrique thé DAMRO 1 000 roupies

  • Train Nuwara Eliya à Ella 2 000 roupies en 1ère classe 

  • Safari Yala - pour 3 - 18 000 roupies

  • Snorkling Mirissa 3 000 roupies

  • Photo pêcheur 1 000 roupies

  • Sortie bateau Bentota River - pour 3 -6 000 roupies

  • Jardin Brief 2 000 roupies

  • Massage (1h) 5 000 roupies (à l'hôtel, proposé à partir de 1 500 roupies sur les plages)

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