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Les Gets

Voyage effectué en Août 2010

Nous ne sommes pas des montagnards invétérés (plutôt tournés vers les îles, vous l'aurez compris 🙂) mais c'est l'occasion de visiter une région que nous ne connaissons pas à une période qui attire - normalement - un peu moins de monde ...

Retrouver ici les cartes des Gets et de la région

Retrouver nos reportages en images dans la rubrique "Les albums photos" ...

Récit de notre périple ...

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Prologue

Pourquoi cette destination ?

La route est longue pour arriver en Savoie, et une halte en cours de route est la bienvenue. En effet, même si c'est de l'autoroute tout du long (l'A11 jusqu'à Paris puis l'A6 jusque vers Bourg en Bresse), cela représente quand même plus de 700 km pour traverser la France d'Est en Ouest. Heureusement, peu de monde sur la route, soleil omniprésent mais sans chaleur excessive et aucun embouteillage à signaler, le rêve ! Bref, nous avons réservé pour une nuit chez Guy et Jacqueline, dans une chambre d'hôtes située à Montéfanty à quelques kilomètres de Jayat. Pour faire simple, à deux pas de Bourg en Bresse, sur la route qui relie l'A6 (Tournus) à l'A40 en direction de Genève, notre prochaine destination. 
L'accueil est sympathique, le calme du site et le charme de la maison (une ancienne grange rénovée à l'ancienne par le propriétaire) sont déjà agréables. Rajoutez à celà un petit déjeuner "maison" (confitures, miel, pain et crèpes) et des vins en provenance directe du chateau voisin (dont du pouilly fuissé de trés bonne facture) et vous avez une bonne adresse pour séjourner. Toujours pas convaincu ? alors la piscine de plein air et les chèvres en liberté (idéal pour occuper les enfants) finiront de vous convaincre. Ou alors vous êtes difficiles ...
La station des Gets n'est plus qu'à 2 heures de route, dont une bonne partie par l'autoroute A40 qui va nous faire traverser les Alpes (et plus précisément le Mont Jura) par de superbes ouvrages (viaducs, tunnels) avec des vues magnifiques sur les montagnes, pics et vallées qui parsèment notre périple. Nous récupérons la N202 au niveau de Cluses pour remonter la vallée qui mène au Lac Léman. Nous nous arrêtons à la station des Gets où nous allons prendre nos quartiers pour une semaine. Nous profitons de l'après-midi pour découvrir la ville, ses nombreux chalets, boutiques, restaurants et complexes hôteliers et ce, sous un soleil magnifique et un ciel bleu sans nuages. Les VTTistes sont légions et doivent trouver dans le coin de nombreux circuits à parcourir. Attention cependant, ce ne sont pas des ballades du dimanche mais bien des descentes sportives auxquelles ces accros de l'adréanline s'adonnent ... Tous les commerces sont ouverts, et les gens semblent enfin profiter de leurs vacances, car la semaine passée a été excessivement pluvieuse aux dires des commercants. Pour notre part, ils annoncent du beau temps pour toute la semaine ... excepté mardi et peut être lundi. On y croit !

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Mont Chery

22 août 2010

Première journée de marche qui va nous amener sur les balcons du Mont Chery. Cela commence tout d'abord par les télécabines qui nous mènent à mi-chemin du Mont Chery, sachant que celui-ci culmine à 1826m. Le soleil est de la partie, et c'est sous un ciel immaculé que nous commençons notre parcours. Le circuit permet d'avoir une vue imprenable sur le massif du Mont-Blanc qui se dresse "à quelques mètres", recouvert en son sommet de ses neiges éternelles. La première partie est relativement simple (accessible même en poussette, c'est pour dire) et débouche sur le Mont Caly. Petite halte au bar / restaurant du coin (Les chartreuses, pensez à réserver le Dimanche car l'accès du site se fait surtout en voiture ...) puis descente beaucoup plus "aventureuse" via l'Epingy et les Ecornières pour arriver aux Cornus. 
Plus compliquée en effet car nous suivons sur une certaine partie un cours d'eau et donc un terrain par moment boueux et fort glissant. Inutile de dire que les poussettes, c'est fini dans ce coin-là ;o) Au bord du chemin, nous admirons des statues de bois et apercevons quelques chèvres et vaches éparses. La végétation est luxuriante, composée en majeure partie de sapins et d'épicéas. Bien entendu, la flore est riche et on peut observer des géraniums des bois (couleur pourpre ou violacée), des épilobes à feuilles étroites (ne cherchez pas, j'ai trouvé son nom dans un guide) et autres variétés de montagne dont je vous passe les détails. Peu de randonneurs sur le circuit qui se révèle somme toute abordable et sans problème particulier. 
Le retour aux Gets depuis les Cornus se fait également à travers la fôret et la vallée, sur des routes secondaires ou chemins piétonniers. Il y a bien une navette gratuite qui peut vous ramener mais elle ne passe que toutes les heures (et nous venions de la rater) et il faut compter bien une heure pour le retour alors que 30 minutes suffisent par le sentier. C'est donc en pleine forme que nous revenons dans notre appartement, avant d'aller se désalterer dans la terrasse d'un café pour profiter des derniers rayons de soleil. La soirée se passe tranquillement, et se termine à 21h pour une ptite fille de 3 ans qui a fait sa première randonnée en montagne sans se faire porter et toujours avec le sourire !

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Les Gets

23 août 2010

Une journée de pluie avec un temps typiquement "maussade" veut souvent dire ciel bas, pas de ciel bleu et encore moins de soleil de toute la journée. C'est hélas ce que nous avons aujourd'hui. C'est l'occasion de préparer nos prochains périples et activités (parapente, randonnée en ânes ...) et également de nous documenter sur les transports collectifs pour rejoindre Thonon et Genève. hélas, rien de bien passionnant dans ces derniers cas, car les autobus ne sont pas légions et le TGV qui mène à Genève ne peut se prendre qu'à Annemasse donc autant dire que le trajet en voiture est fortement conseillé. Beaucoup d'animations dans le centre ville avec, à partir de 15h00, des jeux pour les petits et un terrain avec des trompolines et autres sauts à l'élastiques pour les plus grands. Le bowling ouvre ses portes plus tôt en cas de pluie et pour le reste, vous avez le choix de nombreux bars et terrasses pour vous détendre autour d'un verre ! Les VTT continuent leurs aler-retours sur les versants du Mont-Cherry et des Chavannes. 
Il faut dire que les Gets sont renommés pour cette pratique et ont déjà acceuillis des championnats du monde en 2004. Les remontées mécaniques sont équipées pour transporter les vélos et permettent d'accéder aux pistes aménagées pour le VTT. Plus culturel, le nom des Gets provient des termes gietos ou giets qui signifient "passages, couloirs dans lesquels on fait glisser les arbres abattus. Les gens y venaient jusqu'au 10ème siècle pour chercher du bois qui sont encore une des principales ressources des habitants. Pendant longtemps, les conditions de vie son restées rudes et la vie s'organisait autour des élevages de vaches, le fromage, les moissons et bien entendu les scieries qui tournent nuit et jour au printemps avec la fonte des neiges. Ce n'est qu'à la fin du 19ème siècle que les routes apparaissent (route des Grandes Alpes) ainsi qu'une école et des hôtels. A partir des années 30, les premiers skieurs apparaissent puis les téléski (1936), télésièges (1947) et, plus récemment, les télécabines (1973). C'est ainsi que les sports d'hiver sont apparus et permet à la station des Gets de faire partie aujourd'hui de l'association internationale des Portes du Soleil (8 stations françaises dont Avoriaz et 4 stations suisses).
Autant la journée du 26 a été superbe, autant cette journée n'est marquée que par un évènement essentiel : il pleut toute la journée, sans discontinuer. Les animations et distractions sont donc trés limitées, et nous restons exclusivement dans l'appartement où chacun vaque à ses occupations. Pour Clara (3 ans), c'est surtout la télé qui l'accapare entre deux livres et quelques jeux qui ont faits le voyage avec nous. Une sortie le matin dans le centre pour acheter les derniers souvenirs, et une visite du Musée de la musique mécanique dans l'après-midi. En effet, ce musée jouit d'une bonne notoriété sur la région car il possède de nombreuses curiosités comme des orgues de barbarie, les premiers pianos mécaniques et orchestres pour bal populaire sans musiciens ! De la fin du 19 ème siècle pour certains de ces instruments, il est surtout étonnant d'apprendre, lors de la visite commentée, comment se sont développés ces ouvrages qui sont à l'origine des tourne-disques et instruments de musique utilisés aujourd'hui encore. Et certains d'entre eux n'ont pas à rougir de leurs capacités qui restent exceptionnelles, comme ce piano amércain de 1920 qui a les sonorités des meilleurs Pleyel ou Steinway. Musée intéressant qui mérite le détour si jamais vous devez passer quelques jours dans le coin.

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Yvoire Genève

24 août 2010

L'occasion d'aller visiter la Suisse compte tenu que le temps n'est pas, aujourd'hui encore, de la partie. L'itinéraire est relativement simple, la N202 jusqu'à Thonon puis la nationale N5/N1005 (portion en double voie) le long du lac Léman. En chemin, nous allons traverser Morzine (capitale touristique du Haut-Chablais), Notre-Dame d'Aulps (abbaye cistercienne du 11ème siècle détruite en partie au 19ème siècle) et les Gorges de la Dranse. En effet, la route des Grandes Alpes qui descend vers la vallée est l'occasion de découvrir des sites pittoresques dont les gorges du Pont du Diable. Cette balade est trés facile car bien aménagée et sans problème particulier. Le poli des roches tapissées de mousse, érodées et creusées de marmites, la vigueur extraordinaire de la végétation, les éclairages curieurx donnent à la visite de cette sombre fissure, taillée par la Dranse, un caractère spectaculaire. Une roche forme pont naturel sur le torrent : c'est le "pont du Diable". Dans le bassin du Biot, on remarque la retenue du barrage du Jotty et l'église perchée de la Baume. 
Après Thonon, nous faisons un détour par le village pittoresque d'Yvoire qui nous a été recommandé par plusieurs guides. Situé à l'estrême pointe du promontoire qui sépare le "petit lac" du "grand lac", il jouit d'une situation exceptionnelle au bord du lac Léman. Yvoire a conservé nombre de petites maisons médiévales fort bien entretenues et soigneusement fleuries, et est ceinturé (côté "terre") d'un mur d'enceinte du 14ème siècle. La route jusqu'à Genève se poursuit le long du lac (via Excenevex) et nous traversons la frontière suisse sans nous en rendre compte. A noter également que le temps s'est éclaircit sur le Lac et nous profitons de quelques rayons pour aller visiter la vieille ville. Un peu d'hitoire maintenant ... Genève est la ville de Calvin, la citadelle de la réforme, appellée ainsi en "hommage" à Calvin qui s'y est installé au 16ème siècle et qui agit en dictateur. En effet, il promulgue diverses lois basée sur la Réforme (Genève est la "Rome du protestantisme"), construit des remparts et brûle ceux dont les idées lui déplaisent (i.e. le médecin Micael Serveto). Les Ducs de Savoie ne se résignent pas à la perte de la ville et lancent une attaque par surprise en Décembre 1602, sans succès (tentative de l'Escalade). La vie intellectuelle est florissante au 18ème siècle avec de nombreuses personnailités qui y naissent ou s'y établissent (JJ Rousseau, le banquier Necker, le peintre Liotard, Voltaire ...), et la ville est occupée à la fin du siècle par les troupes napoléoniennes, avant d'entrer dans la Confédération helvétique. De nombreux monuments subsitent de ces différentes périodes, parmi lesquels le monument de la Réformation, l'Hôtel de ville (16ème), la Cathédrale Saint Pierre (édifiée entre le 10 et 13ème siècle). Bien entendu, les bords du lacs sont également l'occasion de voir des sites intéressants (quai du Mont Blanc), parcs et jardins ainsi que le Palais des Nations Unies. 
Une vie intense et cosmopolite nous accompagne tout au long de notre périple (suisses, français, italiens, anglais ...) et les bâtiments et voitures nous donnent une certaine idée de la qualité de vie des Génétois (mais sans doute pas pour tous ...) Enfin, les banques, bijoutiers et commerces de luxe sont fort bien représentés autour du lac. Nous reprenons le chemin inverse pour retourner sur les Gets, mais nous mettons beaucoup plus de temps qu'à l'aller car de nombreux français travaillent sur Genève habitent autour du lac. La traversée de Thonon est assez difficile : beaucoup de touristes et de curistes, et de nombreuses navettes marîtimes permettent d'atteindre les grandes villes du lac depuis cette place (Evian, Lausanne, Genève, Nyon ...) Le soleil est de retour ce qui permet de profiter plus largement qu'à l'aller des paysages.

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Lac des écoles

25 août 2010

C'est sous un soleil timide que nous partons pour notre périple en ânes, qui doit nous mener sur le versant des Chavannes. Rendez-vous est pris au "Ranch", c'est à dire au centre équestre à proximité du lac des Ecoles. Plusieurs enfants vont se partager les 2 ânes (Roméo et Oscar) qui nous accompagnent sur le circuit. Le trajet prévu est le suivant : montée jusqu'à la Mouille ronde et descente par le sentier mauve qui passe devant le parc Aventure. 3h environ. En chemin, la guide (Carole) en profite pour nous expliquer les origines des Gets, intrinsèquement liées aux arbres et aux métiers qui s'y rattachent. La nature est toujours verdoyante et nous en apprenons un peu plus sur la faune et la flore du site. Carole nous explique également les soucis que le centre équestre rencontre actuellement : en effet, la Mairie vient d'interdire aux chevaux et aux ânes de circuler sur les chemins de randonnée (certains s'étant plaints des "souvenirs" laissés par ces animaux) et ils sont également mal vus sur les pistes de VTT. Ainsi, ils n'ont plus beaucoup de sentiers pour se promener. Donc, "Mobilisez-vous !" est son crédo pour changer cet état de chose. 
Pour en revenir aux ânes, ils sont certes trés sympatiques mais je comprends mieux l'expression "têtu comme un âne". En effet, ils n'en font qu'à leur tête et il est trés difficile de les faire changer d'avis (c'est costaud en plus !). Ils mangent tout le temps et nul n'est besoin d'une carotte pour les faire avancer : certaines fleurs ou tout simplement de l'herbe suffit parfois à les faire venir vers vous ou aller dans une certaine direction. Les petits enfants ne sont pas trop craintifs et montent assez facilement sur leurs dos, mais les situations sont parfois délicates, surtout quand un âne a décidé de manger de l'herbe sur le flanc d'une falaise : il vaut mieux bien s'accrocher ! A noter également que, lors d'une pause, Oscar a décidé qu'il ne voulait pas rester à sa place et il a réussi à démonter la barrière à laquelle il était attaché pour piquer un sprint dans le chemin. Carole a eu du mal à le rattraper, heureusement qu'il n'y avait personne sur sa route. L'expédition est également l'occasion de voir quelques troupeaux (chèvres et vaches), d'admirer l'architecture locale et de voir des oratoires. Ce sont des petites constructions religieuses contenants des statues, souvenirs d'un temps difficile où les gens se mettaient sous la protection de Dieu en lui construisant ces oratoires. 
Nous terminons notre périple en faisant le tour du Lac des écoles où de nombreuses activités permettent - aux petits comme aux grands - de profiter d'un moment de détente et de se baigner dans une eau pas trop froide. A noter que l'entrée est payante (3 € pour les adultes). Le reste de la journée se passe sur la station des Gets et à faire quelques boutiques en vue de nos souvenirs.

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Tour des mouilles

26 août 2010

La matinée commence par un tour sur le Marché qui se tient le jeudi sur le parking de l'autre côté de la route. Pas mal de marchands, parmi lesquels on retrouve des vendeurs de fruits et légumes, charcuterie (dont les fameux saucissons de Savoie traditionnels, jambon de pays etc.), poissoniers (si, si, au moins 2 !), chocolat et friandises et bien sûr l'artisanat local : bibelots et statuettes en bois, vêtements et souvenirs pour touristes. Ambiance "bon enfant" sur le marché, d'autant plus que c'est le dernier de la saison (du moins sur les Gets) pour beaucoup des marchands. L'occasion de faire quelques emplettes pour nous, mais qui restent limitées vu que, bon, ils sont bien gentils mais les prix pratiqués sont quand même supèrieurs à ceux que l'on peut voir dans certaines boutiques. Après cet aparté, nous allons randonner sur le versant, et plus exactement faire le tour des mouilles. La montée se fait en télésièges, intercalés entre 2 fournées de VTTistes qui se régalent sur les descentes aménagées du site. A noter en effet que la descente ne peut se faire qu'à vélo ou à pieds, mais qu'il n'y a pas de retour en télésièges possible. Le temps est superbe (voir les photos !) et la sentier pédestre agréable, bien moins "aventureux" que celui du retour du Mont Caly et permet d'apprécier de beaux panoramas. Peu de randonneurs sur ce versant, nous croisons cependant régulièrement les cyclistes qui suivent différents itinéraires plus ou moins difficiles. Mais chaque circuit est bien balisé et aucune collision n'est à déplorer ... 

Arrêt pique-nique le midi sur une aire dégagée d'où nous avons une vue sur le Mont Blanc (qui n'est pratiquement pas visible depuis le versant des Chavannes sur le circuit suivi jusque ici). La température est agréable et les conditions sont vraiment idéales pour randonner dans le coin. Nous retrouvons peu de temps après le circuit que nous avions emprunté avec les ânes et revenons sur la station par le Lac des écoles où nous profitons des jeux pour enfants ... du moins Clara en profite bien pour se défouler ;op) Retour sur l'appartement où nos chemins se séparent et à partir duquel je me dirige sur la station des télécabines de Mont Cherry. C'est en effet le lieu de RDV pour le départ du parapente, en haut du Mont Cherry. Fixé à 16h, le départ est repoussé de quelques minutes mais se fait surtout en 4x4 pour atteindre le sommet. En effet, il faut prendre les télécabines puis les télésièges pour atteindre l'aire d'envol, hors les seconds risquent d'être fermés à cette heure là. Donc, nous empruntons la route puis le chemin qui doit nous mener là-haut, et le 4x4 se révèle vite obligatoire au vu de l'état de la chaussée. Rapidement les rochers remplacent l'enrobé, et il est vite évident qu'il n'est pas possible de monter sans un véhicule adapté. Et une connaissance du chemin au préalable ... Une fois arrivés, les équipes se forment : 3 passagers et 3 moniteurs (cela semble logique). Nous sommes prévenus, il y a beaucoup de vent et les conditions sont un peu plus délicates que d'habitude. Un des avantages est qu'il n'est pas nécessaire de courir pour s'envoler mais au contraire de bien tenir sa position pendant que la voile se gonfle. 

Les minutes qui suivent sont magiques : nous survolons le versant du Mont Cherry avec une vue imprenable sur le Mont Blanc. Pas de bruit, pas un nuage qui ne perturbe la vue et seule la navigation est un peu plus complexe que les autres fois (pour le moniteur principalement ;op) Ce dernier m'explique ce que nous voyons, les villages aperçus au loin, l'histoire de la station et fait durer la descente compte tenu que je suis le dernier de la journée. Le plus agréable et de se retrouver dans les airs sans aucun moteur ni bruit qui perturbe la quiétude du moment. L'arrivée se passe tout aussi paisiblement que le départ, avec un atterissage au point attendu et sans course superflue. La descente a bien durée 20 minutes, le seul regret est de ne pas avoir pu prendre de photos de cette aventure du fait du vent un peu trop fort. Vu les journées qui sont passées (et celles qui viendront par la suite), c'était l'une des rares journées où nous pouvions le faire dans de telles conditions, et c'est avec plaisir que je renouvellerai cette expérience.

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Cirque Fer à Cheval

28 août 2010

Le cirque du Fer à cheval est un des sites les plus pittoresques des Alpes, à proximité de la station des Gets et à quelques km de Samoëns. Bien que le temps soit mitigé, il permet de vister la vallée sous un "regard" différent et avec une atmosphère qui donne un aspect ... brumeux au cirque. L'une de ses particularités est la présence de plus d'une douzaine de cascades qui apparaissent tout autour du site. Des sentiers forts bien balisés assurent la visite d'une grande partie de la vallée et la présence de gites sur leurs itinéraires permet de le faire sur plusieurs jours. L'un des plus courus est sans aucun doute celui qui méne à au bout du monde et, par la suite, jusqu'à la Giffre, au pied des glaciers suspendus de Ruan et du Prazon. De superbes points de vue vertigineux vous attendent sur le Lac de la Vogealle, le tour des dents blanches, le tour du Ruan et bien d'autres encore ... 
De récents aménagements ont déplacés les parkings sur des zones moins visibles et un travail est recherché par la commune pour rendre au site son caractère naturel et sauvage. Les quelques constructions existantes (restaurant, chalet d'accueil) sont disposées dans le creux de la vallée et vous disposez depuis leurs terrasses d'un point de vue exceptionnel sur les falaises environnantes. Le temps est malgré tout pluvieux et ne nous engage pas à parcourir les sentiers glissants. Dommage. 
Après déjeuner, nous faisons un détour par la cascade du Rouget, située sur la commune de Sixt. Ses intérêts consistent en sa proximité immédiate, ses sentiers qui montent jusqu'à sa source et un site qui est resté naturel et trés peu touché par l'homme. Le bruit est assourdissant et les eaux dévalent les falaises comme des chevaux sauvages. Là-encore, la pluie nous empêche d'aller trop loin sur les chemins pédestres et nous gardons un petit goût amer de ne pouvoir profiter pleinement de toute la beauté du site. Les quelques randonneurs qui se sont risqués reviennent rapidement à leurs voitures y prendre quelques protections, mais peu s'engagent sur les sentiers Retour ensuite à l'appartement où nous préparons nos bagages en vu de notre retour demain sur Nantes, car il faut bien y penser, non ?

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Epilogue

Qu'est ce qu'on en retient ?

Le départ est relativement tôt (7h30) afin d'éviter les bouchons, principalement aux abords de Bourg en Bresse et, forcément, Paris. L'itinéraire reste sensiblement le même qu'à l'aller (A40, A6 puis l'A11 après Paris). La route se charge fortement sur l'A6, principalement entre Lyon et Bourg en Bresse, et des bouchons seront à déplorer plus tard dans la journée sur cet axe, heureusement sans impact pour nous. Arrivés vers midi aux portes (extérieures) de Paris, nous préférons prendre un itinéraire "bis" qui nous fait passer par Etampes plutôt que d'emprunter la francilienne. 20 min de plus d'après le GPS, mais celui-ci part sur une route libre de tout véhicule, ce qui n'est certes pas le cas aujourd'hui. De plus, ce trajet permet d'éviter le péage de Saint Arnoult et de récupérer l'A11 au vers Ablis. Finalement, nous arrivons vers 17h30 chez nous, soit 9 heures 30 pour faire plus de 900 km avec 45 min de pause, ce qui est plutôt pas mal vu le trafic important qu'il y avait aujourd'hui. 
Nos impressions sur ce séjour sont nuancées : la station des Gets est trés agréable, de taille humaine et vous avez de nombreuses activités à pratiquer sur le site ou dans les environs. De plus, sa proximité avec les Alpes de Savoie, le Lac Léman, la Suisse et, plus largement avec l'Italie, en fait un point de départ pour des excursions riches tant sur les plans culturel, historique que naturel. Notre regret est surtout de ne pas être restés un peu plus longtemps au vu des jours de pluie et de trajet qui pésent lourds sur les 10 jours de ce périple. Mais les panoramas et la quiétude du séjour font de ce dernier un fort bon moment passé dans les montagnes que n'avions pas visitées depuis longtemps. Et qui donne envie d'y revenir, comme toujours ...

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